Face à la propagation du Coronavirus dans le Haut-Ogooué, l’on se dirige vers un confinement dans la province. Selon le Comité de pilotage du plan de riposte Covid-19, cette mesure est à l’étude et sera prise «rapidement».

Les principales localités du Haut-Ogooué, dont la capitale Franceville, devraient être confinées pour éviter la propagation du coronavirus. © D.R.

 

Visant à contenir le Coronavirus dans une zone géographique donnée, le confinement devrait être appliqué dans le Haut-Ogooué, devenue le deuxième foyer du terrible virus au Gabon, après le Grand Libreville. Une mesure envisagée dans ce sens est en cours d’étude, à en croire le Comité de pilotage du plan de riposte Covid-19. (Copil)

«Nous savons que cette province est très grande, avec un important réseau routier et une densité de trafic où les populations se déplacent d’un département à l’autre sans difficultés», a affirmé le coordonnateur technique du Copil, dans L’Union du 18 mai. «Naturellement, dans ce contexte où la circulation est facilitée, il est important de circonscrire l’épicentre. C’est une mesure (le confinement, ndlr) qui est à l’étude et qui sera prise rapidement», a confié le Pr Romain Rodrigue Tchoua.

Selon les chiffres du Copil, plus de 200 cas de Covid-19 ont été confirmés dans quatre villes du Haut-Ogooué. Le foyer le plus important est Franceville avec 190 cas, au 17 mai, suivi de Moanda (6), Mounana (4) et Mvengué (3). Le confinement permettrait ainsi d’éviter la propagation du virus dans les provinces voisines de l’Ogooué-Ivindo et l’Ogooué-Lolo.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Elvire MASSIMA dit :

    Vous allez confiner le haut Ogooué avec la loi sur les Catastrophes sanitaire?une loi sans sens,ni tête ni queue.on ne sait à quoi nous sert la cour constitutionnelle et le conseil d’Etat dans cette nation.ah des machines à troncage des élections.

  2. diogene dit :

    Comme c’est bizarre ! Le G2 coutumier des nombres gonflés, des statistiques bidons,serait touché plus que les autres provinces ?

    Les altogovéens seraient plus inconscients, moins disciplinés, plus fragiles…

    Quand j’entendais parler de nombres artificiels destinés à faire entrer le Gabongo dans le club des pays ayant besoin de fric via les institutions financières internationales, je rigolais
    Aujourd’hui je m’interroge !

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