Le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance a remis à son collègue de la Santé, le 23 novembre à Libreville, un «Guide pratique» pour mieux dénoncer la corruption au sein de l’administration publique. Une action qui s’inscrit dans le cadre de la campagne de sensibilisation sur les mécanismes de lutte contre la corruption.

Francis Nkéa remettant un «Guide pratique» à Guy Patrick Obiang, le 23 novembre 2020 à Libreville. © Capture d’écran / Gabon 1re

 

Comme annoncé, le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance a lancé le 23 novembre à Libreville, la campagne de sensibilisation sur les mécanismes de lutte contre la corruption dans les administrations publiques. Cette initiative est appuyée par un «Guide pratique», dont le premier exemplaire a été remis au ministre de la Santé.

«Le Guide que nous avons élaboré vous permet également de connaitre exactement comment faire pour dénoncer», a indiqué le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance. «Il a enfin l’ambition d’être à la portée du grand nombre. En plus des indispensables informations sur le contenu des infractions qui y figurent, il offre pour chacune d’elle des exemples au plus près des réalités de notre pays», a ajouté Francis Nkéa sur Gabon 1re.

A travers cette campagne, Francis Nkéa souhaite en finir avec la corruption qui gangrène l’administration publique. Et ce dernier a estimé que le bienfondé de son action devrait mieux passer en commençant par la Santé, comme l’a reconnu le premier responsable de ce département ministériel.

«Notre secteur est très sensible. Effectivement, la bonne gouvernance de ce secteur permet à ce que nous puissions réaliser nos projets», a déclaré le ministre de la Santé. «Car ce secteur touche l’homme et est à l’origine de sa bonne santé. Et qui dit bonne santé de l’homme dit bonne santé de l’économie et d’un pays», a souligné Guy Patrick Obiang. Initiée conformément aux instructions du président de la République et de la Première ministre, cette campagne de sensibilisation est prévue s’achever le 18 décembre.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. A Ntare Nzame Maman mè wo dit :

    Qui est corrompu dans l’administration Publique Sincèrement? Commençons d’abord par faire de toutes les entrées financières quel qu’en soit le ministère une entrée d’argent au trésor matérialisée par une quittance. Les frais d’examens du covid-19 au stade par exemple pourraient bien faire l’objet d’une entrée financière au trésor au travers d’une quittance ! Où va cet argent ? Se serait déjà un pas vers une lutte contre la corruption n’est-ce pas ?
    Toutes les entrées financières de tous les ministères doivent atterrir au trésor. Les ministères ne sont pas des entreprises privées pour faire du bisness.
    Tous les ministères font rentrer de l’argent en dehors des régies financières ! Nous sommes tous gabonais, arrêtons de nous mentir.
    Vous qui connaissez ce qu’on appelle l’égrégore transmettez les connaissances des uns aux autres et des autres aux uns et non de centraliser les postes administratifs, de travailler dans un cercle fermé étouffant la transparence de l’administration parque le but derrière tout ça est de non seulement se servir, mais aussi de servir les parents(es), conjoints(es), amis(es) et connaissances, oubliant les autres gabonais, de voler et d’assurer la succession des mêmes personnes qui font l’objet des réseaux de gestion financières et sapent la bonne marche de l’administration. Le Gabon est pour tous les gabonais.
    Son excellence Ali BONGO ONDIMBA Président de la République gabonaise malgré tout ce qu’il se passe avait dit : « Chaque gabonais devrait se sentir impliquer de la situation politique, économique et sociale du Gabon »
    Un bien fait ne s’oublie pas. Lors de la réforme de la grille salariale à la demande du Président de la République, chef de l’Etat des complications venaient du ministère du budget et des Finances Publiques, de nos frères de ce ministère compétent en la matière de s’exécuter expéditivement à cette demande, il a fallu que le chef de l’Etat tape du poing sur la table, pour que cela se fasse.
    C’est aussi dire que des fois je le pense peut-être pas objectivement, que le Président donne de bonnes directives et que ceux chargés de les exécuter ne se manifestent pas.
    Le mal vient de nous-mêmes, nous ne nous aimons pas les uns des autres. Chacun pense à son petit intérêt.

  2. MOUNDOUNGA dit :

    Bjr. les partisans de l’anti corruption savent très bien que le chantier est colossal tant qu’il y aura la règle établie du deux poids deux mesures. Autrement dit, l’unicité des caisses tant souhaitées par le défunt Pierre MAMBOUNDOU (paix à son âme) qui s’inscrivait dans cette optique anti corruptive est la face contraire. Trop d’argent circule à Gabao au point où même les gardiens de maison en sont gérant car au fait des richesse de leurs patrons. En fait il s’agit d’une situation inédit qui s’apparente à une incapacité a bouché les trous ou colmater les brèches d’un bateau ou s’échappent immensément de pognons parce que justement les sources sont nombreuses. C’est ce que l’on appelle le SYSTEME. Amen.

Poster un commentaire