Huit magistrats de l’ordre financier promus au dernier Conseil supérieur de la magistrature ont été installés, le 9 novembre 2018, à Libreville.

Photo de famille des magistrats de l’ordre financier. © Gabonreview

 

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Le premier président de la Cour des comptes, Gilbert Ngoulakia, a procédé le 9 novembre, au cours d’une audience solennelle au palais de justice de Libreville, à l’installation de 8 magistrats de l’ordre financier.

Il s’agit d’un conseiller référendaire, un conseiller maître, un auditeur supérieur, trois présidents de chambre et deux procureurs généraux adjoints.

Le procureur général, Charlotte Mpaga, a rappelé aux promus que si ces nominations correspondent à des nécessités de service, elles procèdent d’un choix réfléchi, tenant compte du profil de chacun d’eux.

«Il s’agit là d’une marque de confiance que le Conseil supérieur de la magistrature a bien voulu placer en vous. Il vous revient, chacun en ce qui le concerne, de répondre dignement à cette marque de confiance en vous préoccupant toujours de la performance de notre institution. Cette culture de la performance doit toujours se traduire dans votre comportement, où que vous soyez, et tous les actes que vous aurez à poser dans l’exercice de vos nouvelles charges respectives», a-t-elle recommandé.

Le président de la Cour des comptes a, quant à lui, attiré l’attention des magistrats installés sur l’observation de principes qui guident leur profession, en évitant la médiocrité sous toutes ses formes. Il s’agit de la recherche des preuves, la rigueur des déductions, la règle de travail, la conduite et la probité.

«Le sujet faisant l’objet de vérification des évaluations et des audits doivent contribuer à la réalisation du mandat qui a été confié à notre juridiction et institution supérieure de contrôle des finances publiques par la réglementation en vigueur en notre République», a-t-il exhorté.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. G.O dit :

    Je suis très content de voir dans vos propos le mot suivant: la recherche de la vérité. Effectivement c’est cette vérité qui permet à un magistrat de lire le droit. Mais j’ai été très déçu d’attendre dans une institution de droit similaire à la vôtre, un haut magistrat englouti dans son fauteuil sortir en pleine audience de délibération les termes suivants: dans cette affaire, l’institution ne peut se prononcer, elle doit se rapprocher du président de la république, avant de donner un suite à ce dossier malgré le manque de preuve de ce qui est reproché à l’accusé. Mr Ngoulakia, la suite de ce dossier qui était très attendue à la présidence en vue du règlement administratif de la situation de l’accusé à conduit le magistrat à être balayé de son poste comme un malfrat. Ali cherchait une occasion pour démontrer que la justice est indépendante. Quand à toi et aussi à celle de la cour constitutionnelle essayer un temps soit peu d’annuler les décrets qui sont contradictoires aux supports de référence. Plus vous tolérez ces violations des lois par Ali, plus le gabonais en veulent au régime d’Ali. Arrêtons ce désordre car le pays nous appartient tous.

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