Quarante-deux magistrats promus en Conseil supérieur de la magistrature du 4 août et 8 greffiers nouvellement affectés à la Cour des comptes ont officiellement pris leurs fonctions, le 14 octobre 2020, lors d’une audience solennelle de juridiction financière.

42 magistrats promus en Conseil supérieur de la magistrature du 4 août et 8 greffiers nouvellement affectés à la Cour des comptes ont officiellement pris leurs fonctions, le 14 octobre 2020. © Gabonreview

 

Le premier président de la Cour des comptes, Gilbert Ngoulakia, a présidé le 14 octobre au tribunal de Libreville l’audience solennelle consacrée à l’installation des magistrats promus et des greffiers nouvellement affectés à la Cour des comptes. Il s’agit, de quarante-deux magistrats dont 5 présidents de chambre, 13 conseillers-maîtres, 19 conseillers référendaires, 5 procureurs généraux adjoints et 8 greffiers.

Au cours de cette installation, la notion de performance, soulignée à plusieurs reprises a été le maitre-mot des interventions du procureur général, Charlotte Mpaga, et  de Gilbert Ngouakia. Les deux ont appelés les nouveaux promus à être performant dans l’exercice de leurs fonctions.

L’audience solennelle de la Cour des compte, le 14 octobre 2020. © Gabonreview

Rappelant son discours lors de la rentrée judiciaire 2017-2018 elle avait mis l’accent sur lperformance de la justice en tant qu’institution, le procureur général a exhorté les nouveaux promus «à en prendre davantage conscience et à se comporter en conséquence». «Cette culture de la performance doit toujours se traduire dans votre comportement où que vous soyez et dans tous les actes que vous aurez à élaborer dans l’exercice de vos nouvelles charges respectives, par leur quantité et par leur qualité et ce, dans le strict respect des règles déontologiques qui régissent l’exercice de notre profession », a déclaré le procureur général.

Pour sa part, le premier président de la Cour des comptes, toujours en quête de l’indépendance, du professionnalisme et de la performance de cette juridiction financière et institution supérieure de contrôle des finances publiques, a dit pouvoir compter sur les capacités de ses collègues à accomplir leurs missions, conformément à la Constitution gabonaise, à la loi organique relative à la Cour des comptes, à la loi organique relative aux lois de finances et à l’exécution du budget de l’État. Leurs actes doivent également respecter les  normes internationales et les traditions d’un corps de magistrats attachés à la recherche des preuves et à la rigueur des déductions.

«Dans le cadre des fonctions que vous aurez à exercer à des degrés différents, les uns, les autres et dans divers domaines, plusieurs concepts doivent dominer votre action. Il s’agit du jugement des comptes, du jugement des fautes de gestion, jugement des entraves à l’action de la Cour des comptes, du contrôle de l’exécution des lois de finances, du contrôle du bon emploi des crédits, fonds et valeurs gérés par les différents services administratifs et des collectivités locales, du contrôle des comptes et de la gestion des entreprises publiques, des institutions constitutionnelles…, la réalisation des audits et évaluations des politiques publiques», a précisé Gilbert Ngouakia.

 
GR
 

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