L’ayant rencontré, mercredi à Libreville, le Représentant de l’OMS au Gabon a félicité le ministre de la Santé pour les efforts consentis par son pays pour l’extension sur presque toute l’étendue du territoire national de la Couverture sanitaire universelle (CSU). Si beaucoup reste à faire, le Dr Magaran Monzon Gagayo assure que les chiffres actuels sont déjà satisfaisants.

« Environ 65% de la population gabonaise est couverte et a accès à la couverture maladie. » © Istock

 

Dr Magaran Monzon Gagayo. © Capture d’écran/Gabon 1ère

C’est plutôt une bonne nouvelle pour le Gabon qui, comme d’autres pays, est appelé à défendre, le 23 septembre au siège des Nations Unies, son bilan d’étape quatre ans après s’être engagé à instaurer la CSU au plus tard en 2030 au titre des Objectifs de développement durable (ODD). L’Organisation mondiale de la santé (OMS) juge convaincantes les initiatives lancées ces dernières années par les autorités gabonaises en vue d’atteindre cet objectif. Le Dr Magaran Monzon Gagayo n’a d’ailleurs pas manqué de féliciter, mercredi 18 septembre, le ministre de la Santé Max Limoukou pour les efforts consentis par son pays en la matière.

«Le Gabon, indique le Représentant résident de l’OMS, est l’un des pays de l’Afrique où la Couverture sanitaire universelle n’est pas juste un slogan. Environ 65% de la population gabonaise est couverte et a accès à la couverture maladie. Il y a aussi des avancées dans le domaine de la prévention. Le Gabon a, par exemple, éliminé le tétanos néonatal en 2017, ainsi que la poliomyélite.»

À quelques jours de la Réunion de haut niveau sur la CSU convoquée par le directeur général de l’OMS, dans le cadre de la prochaine Assemblée générale des Nations Unies à New York aux États-Unis, le Gabon va donc avec un point d’avance, bien que la moyenne globale soit en deçà des attentes de l’organisation onusienne. Selon le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, après l’engagement pris par les dirigeants du monde, en 2015, les progrès sont encore lents. «Beaucoup trop de gens n’ont toujours pas accès aux services de santé essentiels ou sombrent dans l’extrême pauvreté parce que ces services coûtent trop cher», regrette le patron de l’OMS dans une lettre sur le site web de l’organisation.

 
GR
 

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