Avec le sentiment du devoir accompli, le président gabonais a loué la riposte de son pays contre le Covid-19. Rappelant qu’un fonds personnel de 2,1 milliards de francs CFA a été épuisé au profit de la santé 350 000 Gabonais économiquement faibles durant 6 mois de cette période de crise sanitaire, Ali Bongo a indiqué que l’optimisme du pays pour venir à bout du virus est nourri par l’espoir d’un vaccin salvateur par ailleurs attendu.

Ali Bongo lors de son adresse. © Capture décran/Gabonreview

 

S’adressant aux populations gabonaises en tant que citoyen et non chef de l’État, à travers une vidéo rendue publique par ses services de communication le 11 décembre, le président gabonais a estimé que le Gabon arrive à faire face au Covid-19. Bien que le Conseil des ministres qu’il a présidé la veille, ait entériné le projet de loi portant prorogation des mesures sanitaires de prévention, de lutte et de riposte contre la Covid-19 conformément à la loi n°003/2020 du 11 mai 2020 fixant les mesures de prévention, de lutte et de riposte contre les catastrophes sanitaires, Ali Bongo semble certain que son pays a mis le Covid-19 au pas. Entre fermeture des frontières, confinement du Grand-Libreville, verrouillage de la circulation interprovinciale, couvre-feu, obligation de tests négatifs pour les voyageurs, obligation du port du masque et bien plus, le chef de l’État loue une riposte efficace qui aurait permis de venir, ‘’presque’’, à bout de l’épidémie dans le pays.

Le Gabon pratiquement à bout de l’épidémie de Covid-19

«Oui nous pouvons être collectivement fiers. Notre stratégie de riposte, la qualité de notre système de santé, le professionnalisme et le dévouement de nos personnels médicaux, votre civisme dans le respect des gestes barrières et les mesures d’hygiène. Tout ceci nous a permis à l’heure où je parle, de venir pratiquement à bout de l’épidémie de Covid-19 sur notre territoire», a déclaré Ali Bongo. Cependant, a-t-il dit, «tout relâchement risquerait de faire repartir l’épidémie et mettre ainsi à bas, les mois d’efforts et de sacrifices». Ali Bongo selon qui les Gabonais retrouvent peu à peu le cours normal de vie avec la reprise collective des activités économiques et des activités sociales indispensables au vivre ensemble, appelle les siens au sens du devoir, à la responsabilité et au civisme. «Oui, nous avons remporté une bataille, plusieurs même. Mais il nous faut encore gagner la guerre», a-t-il souligné attendant l’arrivée du vaccin salvateur.

L’attente d’un vaccin salvateur

On parle de plus, en effet, à travers le monde, de l’intérêt de la vaccination pour le Covid-19 et de son succès futur. Si le Gabon n’a pas encore fait part de son option d’achat de la précieuse substance pathogène parmi celles déjà disponibles, il semble qu’il songe tout de même déjà à l’administration des premières doses. «Aujourd’hui, notre optimisme est encore avivé par l’espoir d’un vaccin dont l’arrivée semble prochaine», a exprimé Ali Bongo. «En attendant la disponibilité d’un vaccin, il nous faut continuer de respecter strictement les gestes barrières et porter tous nos masques», a-t-il ajouté estimant que c’est de cette manière que le pays viendra ‘’totalement’’ à bout de ce virus. «Pour autant, mes chers compatriotes, nous devons rester prudents, vigilants», a-t-il recommandé au-delà de l’expression du «sentiment du devoir accompli».

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Ponce_pilate dit :

    Pas de soucis,
    On commence par le vacciner d’abord.
    On doit voir l’administration des 2 doses car il fait partie des personnes à risque.
    Une fois que l’on a fini avec lui, on vaccine toute sa famille puis les ministres et la famille des ministres.
    A partir de là, on pourra envisager la vaccination de la population.

    Il doit aussi nous donner le bilan des gains générés par le copil entre les dons et les entrée des tests.

    HCQ : https://c19study.com/
    Vitamine D : https://c19vitamind.com/
    Ivermectin : https://c19ivermectin.com/

  2. Manono dit :

    Mr Ali, nous n’avons pas besoin de ce vaccin svp, évitez de toujours les blancs. L’Afrique, en général, s’en sort mieux que les pays occidentaux devant la Coronavirus. Il n’y pas de mort en cascade dans le Gabon, on peut bien combattre cette maladie avec la prévention en utilisant le traitement du prof Didier Raoult que beaucoup combattent parce qu’il ne coûte pas cher. Ne nous parlez de vaccin svp, en plus ce n’est pas un vaccin, c’est plutôt une THÉRAPIE GÉNÉTIQUE (Pfizer et Moderna)
    Gabonais n’acceptez pas de vous faire vacciner, si vous ne voulez pas aggraver votre cas. Le Corona tue moins, beaucoup des médecins l’ont dit. Vous n’aurez jamais les vraies informations dans les média mainstream. Ils veulent vous faire écouter ce qu’ils veulent que vous écoutiez.

  3. Gayo dit :

    Qui a vérifié que Ali Bongo effectivement donné 2 milliards de ses 600 milliards pour la Covid. Cet homme qui tue une femme avec sa voiture et qui simplement « elle a sali ma voiture ». Un homme sans coeur et sans âme.

  4. Ponce_pilate dit :

    Bonjour,

    Mon propos ici s’adresse à gabonreview.com.
    Avec https://www.gabonmediatime.com, Vous êtes les seuls journaux gabonais ,en ligne ou papier, à qui j’accorde encore de la crédibilité.
    Je vous ai donnée des éléments de base que vous pourrez retrouver dans l’ensemble de mes interventions ici.

    J’ajoute un autre élément à charge ou à décharge : https://www.youtube.com/watch?v=weN5hNk0F5g&feature=emb_imp_woyt

    Pardon, je vous demande ,genoux à terre ,de faire une investigation et fournir vos résultats concluant sur la nécessité ou non d’un état d’urgence qui nous tue peu à peu et avant que l’on ne nous inocule un vaccin dont on ignore les effets secondaire à moyen et long terme.

    On ne parle plus là de sous ou de politique mais d’un problème de santé publique.

    J’en appelle à la charte de Munich.

  5. Lavue dit :

    Regardez vous même le look d’ALI BONGO. Une véritable marionnette. On sent que le type ne pige plus rien. Il est conservé en place par les tenants du pouvoir juste parce qu’il est impossible pour eux d’envisager la vie autrement qu’avec le pouvoir. Il parle de bataille gagnée. Voilà un type totalement déconnecté des réalités et s’il a encore tous ses sens, il ne vit que ragots que lui raconte l’entourage politique au tour de lui. Il est difficile de croire qu’il puisse se faire sa propre opinion de la réalité. Il est kaput et out, tout le monde le sait. Tout ce qui reste aux personnes inexpérimentées et sans envergure autour de lui c’est de mimer la France. C’est uniquement pour donner l’impression qu’ils sont sérieux. La réalité gabonaise ne les intéresse pas. Comment comprendre qu’on fasse d’une pandémie qui depuis un an n’a pas fait 70 morts dans le pays une affaire de toute première importance, avec l’instauration de couvre-feu, de campagnes de tests payants et obligatoires pour tout déplacement en dehors comme à l’intérieur du pays, alors qu’en contrepartie il y a d’énormes dégâts économiques généré par ce comportement. Avec ça comment douter encore que le Département Français d’Afrique qu’est le Gabon n’est pas géré depuis Paris.
    On ne ressent chez les tenants du pouvoir aucune capacité d’analyse de la situation réelle du pays. Tout est mimique. Maintenant le grand chef de bande est convaincu que le vaccin salvateur est la solution miracle attendue. C’est nul, tout ça quand on sait le scepticisme de plusieurs experts quant à l’efficacité de ces vaccins et les possibles effets secondaires, produits à la course à la montre et et dont la propagande est assurée par les grands milieux de la finance et les politiques en mal de succès.

    En Afrique et au Gabon le taux de personnes contaminées, malades et décédées reste très largement en deçà des chiffres européens, n’en déplaisent à ces derniers. Face à cela on attend de nos dirigeants de ne pas rendre obligatoire la vaccination. Le corps médical gabonais doit prendre toute ses responsabilités et se démarquer si nécessaire des postures politiciennes souvent émises par des gens dont la parole est la décision sont très souvent influencées par d’autres considérations peu rationnelles.
    ALI BONGO, en tous cas ce qui en reste du personnage, fais son devoir. Il revient aux Gabonais d’être responsables, chacun de sa santé. Le COVID-19 ne peut être la seule chose où le gouvernement serait très sérieux, alors que ce sérieux n’est perceptible pour les autres cas. Alors prudence chers gabonais, n’écoutez pas ces spécialistes de la communication qui continuent de penser le peuple on peut tout lui imposer.
    On ne perdait rien à attendre un an et même plus avant de vacciner nos populations africaines.
    Si AIR-FRANCE et toutes les autres entrées en provenance d’Occident sont réduites et bien contrôlées, le COVID importé disparaitra tranquillement. Là réside la solution immédiate chez nous et non la vaccination.

Poster un commentaire