Le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, sera face aux députés de l’Assemblée nationale, le 7 mai. Devant les représentants du peuple, il interviendra dans le cadre d’une interpellation consacrée au «bilan des deux phases de l’état d’urgence et les perspectives préconisées par le gouvernement», selon des sources de la deuxième chambre du Parlement.

Julien Nkoghe Bekale interviendra le 7 mai à l’Assemblée nationale, dans le cadre d’une interpellation consacrée au «bilan des deux phases de l’état d’urgence et les perspectives préconisées par le gouvernement». © Facebook/jnbofficiel

 

Le Gabon, comme la plupart des pays est frappé de plein fouet par la propagation du Covid-19. Pour combattre l’évolution de cette pathologie, le gouvernement s’est mobilisé pour prendre des décisions dans l’urgence. Mais quel est leur réel impact sur la population, sur la propagation de la pandémie dans le pays, sur l’économie nationale ? C’est pour répondre à toutes ces questions que le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, sera l‘invité des députés, le 7 mai, à l’Assemblée nationale.

De l’état d’urgence sanitaire déclenché par le président de la République au confinement partiel, puis total, puis encore partiel du Grand Libreville, en passant par les restrictions des libertés, de nombreuses mesures ont été prises pour faire face à la maladie. Le Chef du gouvernement interviendra donc dans le cadre d’une interpellation des honorables députés afin de faire le «bilan des deux phases de l’état d’urgence et les perspectives préconisées par le gouvernement»

 Ce sera, à n’en point douter, l’occasion pour lui de s’expliquer clairement sur les couacs enregistrés, les nombreuses décisions qui n’ont, parfois, pas eu l’assentiment de la population, à l’exemple de la gestion de cette crise sanitaire par le Copil, la communication parfois hasardeuse, la distribution de l’aide alimentaire et surtout la non motivation du personnel de santé comme c’est le cas dans d’autres pays.

Le chef du gouvernement est attendu également sur le volet perspectives pour dégager un horizon visible sur l’après confinement, la reprise des activités et même la vie avec le Coronavirus. Julien Nkoghe Bekale devra dont expliquer aux représentants du peuple ce qu’il propose avec son gouvernement pour l’avenir. Un avenir censé redonner du sourire aux Gabonais sérieusement impactés par les restrictions et l’arrêt des activités ayant parfois conduit au chômage définitif.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Serge Makaya dit :

    Pauvre Julien ! A Ntare Nzame ! Lui au moins est sur le terrain. Mais où est donc passé l’usurpateur chef d’État BOA ? Dans les autres pays, ce sont les présidents qui sont sur le terrain. Où est BOA ? A Ntare Nzame !

    Gabonreview, il y a une toute petite faute vers à fin de l’article: » Julien Nkoghe Bekale devra DONC expliquer… »

    Belle fin d’après midi à tous.

    • Ebang Francois dit :

      Cet individu innommable auquel vous faites
      Allusion a tout bonnement abandonné le navire.
      A l’heure où tous les vrais chefs d’État sont
      Au chevet de leurs populations, lui,se la coule
      douce avec sa maigrichonne et leur cohorte
      D’enfants adoptés quelque part sur un territoire
      étranger.

  2. Elvire MASSIMA dit :

    Il faudrait bien prendre des bonnes décisions.En tout cas on veut nos acquis simplement.oh bons d’achat ou kits alimentaire,nous n’avons rien reçu.on peine à joindre les deux bouts.Les politiques,vous voulez nous amener à mendier.Le gabonais veut le travail, l’éducation,soins de santé,transport et logement.

  3. bill ngana dit :

    Je crois que les décisions à prendre désormais dans le cadre du Coronavirus le devraient en Conseil des ministres. J’ai appris (tout de suite de GR) qu’il existe 14 artisans gabonais qui cousent des masques aux normes GBA. Même s’ils ne sont pas nombreux, il faut dire aussi que très peu de personnes le savent. Il appartient à l’Etat d’acheter ces masques, de les stériliser et de les distribuer gratuitement. Une telle décision doit être confirmée devant les députés, devant le peuple. De plus, si on les vend partout et partout au Gabon, il conviendrait qu’un prix ferme, unique leur soit appliqué sur décision des pouvoirs publics. Et personne n’a le droit d’y déroger. Il s’agit dans cette affaire de corona, d’un grave problème de santé publique. Le Premier ministre ne devrait éviter, désormais, d’apparaitre sans son masque devant les Gabonais. Idem pour les responsables du Copil.

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