En plus des nouvelles restrictions annoncées le 22 janvier dernier par le gouvernement dans le cadre de la riposte contre le Covid-19, le ministère de la défense a annoncé, le 30 janvier, la fermeture des frontières terrestres du Gabon à cause de la hausse des cas de contamination au virus.

Le Colonel Félicien Koyi sur Gabon Première, le 30 janvier 2021. © Gabonreview/Capture d’écran

 

Le gouvernement a ajouté une couche de plus à sa stratégie de lutte contre la propagation du Covid-19. Le 30 janvier, sur Gabon Première, constatant une hausse du nombre de cas actifs (420) au 29 janvier, il a décidé de la fermeture des frontières terrestres. Le Secrétaire général adjoint du ministère de la défense, le Colonel Félicien Koyi, a fait savoir que «cette mesure est prise par principe de précaution et sera applicable jusqu’à nouvel ordre sauf autorisation spéciale de sortie et d’entrée délivrée par les autorités habilitées».

Le gouvernement invoque une «remontée particulièrement préoccupante de la pandémie liée à la Covid-19». Le Colonel Félicien Koyi indique que «suite à la remontée particulièrement importante de la pandémie de Covid-19, le ministère de la Défense nationale informe les populations que les frontières terrestres sont fermées à compter de ce jour, samedi 30 janvier 2021, depuis 18h».

Au 29 janvier, en effet, le Gabon totalisait 420 cas actifs de malades de Covid-19, 34 hospitalisations et  réanimations, et 68 morts. Sans aucune forme de procès et surtout sans avoir au préalable prévenu les usagers de la route, les autorités gabonaises ont immédiatement mis en application cette décision qui n’est pas sans conséquences.

«Les gens qui devaient voyager par la route, vers les pays voisins sont désormais coincés au Gabon. Pourquoi le gouvernement ne pouvait-il donner quelques jours aux gens à l’extérieur de retourner et à ceux à l’Intérieur de repartir ?», s’est interrogé un observateur qui estime que «ce sont les frontières aériennes avec les pays occidentaux qui auraient dues être fermées».  «On sait tous que le virus vient beaucoup plus des pays occidentaux, mais on ne fait rien et on vient nous fermer les frontières terrestres !», a-t-il fustigé.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. MOUNDOUNGA dit :

    Bjr. effectivement quel est à ce jour en terme de statistiques les cas positifs prélevés en circulation routière et aérienne, cette différence nous aurais autorisés objectivement de légitimer cette décision. Amen.

  2. Ponce Pilate dit :

    Eh!
    Voila, ce qui arrive quand on se considère comme un territoire d’outremer.

  3. Mandoukou Franck Charly dit :

    C’est un simulacre. Les élèves des lycées français sont-ils arrivés par la route de France ?

  4. Lavue dit :

    Ce gouvernement est nul. Les cancres ne connaissent que 2 choses, la violence et la bêtise. Fermeture des frontières terrestres et pourquoi pas aériennes? Le COVID-19 tue en Métropole et les représentants du Département Français d’Outre-mer qu’est le Gabon ne peuvent interdire AIR-FRANCE, leur compagnie de ramener le virus d’Europe d’où il fait des ravages. On préfère pour afficher le ridicule se tourner vers le voisin Camerounais qui nous « donne » à manger où il n’y a aucune flambée des cas comme au Gabon où seules les autorités se prennent pour des scientifiques. Ah pourrie France, jusqu’à quand vas-tu nous tenir avec tes idiots à la tête de notre cher pays.
    Sylvia n’en a plus pour longtemps à la tête du Gabon, on le sait. Ne l’oubliez jamais; en chaque homme sommeille un orgueil viscéral, on vous combattra un jour comme l’ont fait les Algériens et ce n’est qu’à ce prix qu’on vous chassera loin de nos terres ancestrales. La France, pauvre pays, incapable d’être grand parmi les grands de ce monde et qui mène la même politique rétrograde depuis des décennies à savoir maintenir coute que coute à la tête du pays des nationaux, valets acquis à sa cause (le système FOCCART que les anciens connaissent bien).

    Tout le monde savait que si MACRON annonçait des mesures en Métropole, le Département Gabonais allait en faire autant. C’est ce qui est stupidement arrivé et qui n’étonne personne. Mimer c’est bien, mais faut savoir que l’économie gabonaise n’a pas le centième de la résilience de l’économie française. Les cancres au pouvoir au Gabon peuvent-ils simplement le comprendre, j’en doute fort.
    Les mesures économiques d’accompagnement d’une telle décision n’existent pas. On fait comme des militaires, on terrorise c’est tout. C’est bien la marque des idiots et des imbéciles. La risée du Gabon se poursuit. Quel dommage !

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