Face au risque de propagation de l’épidémie du Covid-19 au Gabon, le Premier ministre Julien Nkoghe Bekale a invité, mercredi, les partis politiques de tous bords à former une « union sacrée de la République ». Le chef du gouvernement a exhorté les leaders politiques à ventiler auprès de leurs militants les différentes mesures préventives mises en place par les autorités.

Le Premier ministre et quelques membres du gouvernement, lors de la « réunion d’information » du 11 mars 2020, à Libreville. © Gabonreview

 

Les partis politiques présents à la rencontre. © Gabonreview

Comme certains l’avaient deviné, la réunion à laquelle les partis politiques ont été conviés mercredi à l’immeuble Arambo a porté essentiellement sur le Covid-19. Il s’est agi, selon Julien Nkoghe Bekale, d’une « réunion d’information » sur les mesures prises par les autorités visant à circonscrire le risque de propagation de l’épidémie au Gabon. À l’occasion de cette rencontre présentée par le Premier ministre comme « un exercice républicain » dont l’objectif était de leur « faire le point » de la situation, tout en les rassurant, les leaders d’opinion ont été invités à former une « union sacrée de la République » face à l’épidémie ayant fait des milliers de victimes dans le monde.

Aux leaders des partis politiques, le chef du gouvernement a notamment demandé de porter le message des autorités auprès de leurs militants, particulièrement en ce qui concerne les gestes quotidiens à adopter pour prévenir la maladie. Julien Nkoghe Bekale les a également exhortés à « faire preuve de pédagogie » auprès de leurs différentes bases politiques, en invitant leurs compatriotes à la « vigilance » et au respect de la réglementation prescrite par l’OMS notamment.

Le chef du gouvernement n’a pas manqué de dresser un rapport à son auditoire s’agissant de la prévention du Covid-19 dans le pays. Au 11 mars 2020, selon Julien Nkoghe Bekale, 21 600 passagers ont déjà été flashés à l’aéroport, 206 personnes l’ont été au pot port d’Owendo. À la suite de ces vérifications, 30 cas ont été jugés suspects, mais aucun d’eux n’a été testé positif au Covid-19. De même, le gouvernement assure qu’aucun Gabonais n’est positif au virus, ni sur le territoire national ni à l’étranger, et encore moins en Chine, point de départ de l’épidémie.

 
GR
 

6 Commentaires

  1. Jean jacques dit :

    Mais si tous ses opposants peuvent avoir ce virus serait une bonne chose pour le pays qui ne va plus avoir les attaques les acusations sans preuves.

    • Sophie dit :

      « Mais si tous ‘ces’ opposants ». Et toi, tu as le virus des fautes.

    • Fille dit :

      Il faut arrêter de vous agiter. Les opposants ainsi que ceux du gouvernement actuel sont les fils du Gabon. La divergence de vision et d’intérêts n’enlève en rien au fait qu’une partie des gabonais ne souhaiterait jamais l’éradication d’autres gabonais. Vous et plusieurs de vos semblables n’aimez ni le Gabon ni ses enfants. Tout ce qui compte pour vous est le gain et c’est pour cette raison que vous sortez de telles inepties et que vous aboyez votre haine. Mais soyez surs que les gabonais se connaissent et sont un malgré leurs divergences de postures dans l’imposture.

  2. moundounga dit :

    Bjr. Par souci de pédagogie que l’on commence d’abord par nous dire s’il y a une différence entre CORONAVIRUS et COVID-19 parce que cela peut prêter à confusion. secundo, pour ma part je trouve un peu réductrice l’action des partis politiques dans ce cas précis. les canaux politiques ne peuvent être efficace, en ce sens que nous savons tous le manque de réactivité de ces organisations qui n’existent que pour des raisons mercantiles. Ce qu’il faut ce sont des spots, des spots et encore des spots même en langues vernaculaires. C’est une action ponctuel qui nécessite des actions ciblées pas des grandes messes inutiles. Amen.

  3. Gayo dit :

    Des gouvernants stupides. Dans ce genre de situation ce seront les partis politiques qui n’existent qu’en période de campagne qui auront des ressources pour la sensibilisation. Ces idiots de policients se croient le centre de la vie du Gabon, surtout les pédégistes qui confisquent le pays. Je dirais que dans ce genre de situation les confessions réligieuse, les chefs d’établissemrnts scolaires, ceux qui sont concernés par des rassembements plus réguliers sont plus concernés que les politicard. Arrêtez de distraire l’avenir d’un pays avec votre politique de pourris.

  4. Mezzah dit :

    Demander aux partis politiques de sensibiliser leurs bases est la preuve que le gouvernement n’est plus écouté par le peuple. C’est grave un tel aveu.

Poster un commentaire