L’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep) a formulé, le 31 mars, plusieurs propositions en vue de maintenir à flot l’activité économique, fragilisée par la crise du Covid-19. L’organisation syndicale a notamment évoqué la «mise en œuvre de mesures de soutien, par des dépenses publiques», ainsi que la protection des «rémunérations des travailleurs».

Face à la crise du Coronavirus, l’Onep demande au gouvernement de mettre en œuvre de mesures de soutien, par des dépenses publiques. © Gabonreview

 

Le maintien à flots de l’activité économique est une préoccupation de l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep), en cette période de crise du Coronavirus. Pour atteindre cet objectif, qui permettrait également de préserver le tissu social, le syndicat a fait plusieurs propositions au gouvernement, le 31 mars, comme la mise en œuvre de mesures de soutien, par des dépenses publiques.

Ces mesures permettraient de sauvegarder les emplois, soutenir l’économie, protéger les salaires et le bien-être des travailleurs et soutenir les Petites et moyennes entreprises (PME). «Cela se traduirait par un allégement fiscal et financier, le règlement d’une partie de la dette intérieure et toutes autres actions idoines. Une liste des entreprises devant être soutenues par l’État devrait être connue», a détaillé le syndicat.

En ce qui concerne spécifiquement le secteur pétrolier, l’Onep a demandé au gouvernement d’encourager et accompagner les entreprises, notamment les opérateurs pétroliers, à maintenir un niveau d’activité suffisant (forages, Workovers et projets) pour sauvegarder les emplois et leurs sous-traitants, et donc les revenus des milliers de travailleurs qui en dépendent.

«Cela passerait par le renforcement des mesures sanitaires préventives (dépistage systématique avant mobilisation sur sites) et curatives (fourniture en équipements d’urgence : respirateurs artificiels, aspirateurs de mucosité et traitements pharmacologiques adaptés)», a expliqué l’Onep.

Parmi les propositions formulées par l’organisation syndicale figure également le confinement territorial plutôt qu’un confinement total des habitants, pour permettre les mouvements de jour en vue d’un maintien des activités productives. «Le confinement total ne devrait être envisagé que pour les populations inactives (élèves, chômeurs, retraités…) et les personnes les plus fragiles (personnes âgées, malades chroniques…)», a estimé le syndicat pétrolier.

Les employeurs, eux aussi, ont eu droit à une série de propositions. L’Onep leur a notamment suggéré de «protéger les rémunérations pour tous les travailleurs par divers moyens convenus réciproquement dans un cadre de concertation ou négociation collective».

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Eniga dit :

    Et demain, on rase gratuit.
    Une entreprise n’est pas l’Etat et ne doit pas suppléer à cet état.
    Dans un contexte de crise économique majeur avec la pire des crises sur le pétrole et un contexte générale d’absence de demande.
    Les entreprises doivent s’adapter le plus rapidement possible pour survivre, leur intérêts et ceux des syndicats ne coïncident pas et c’est normal.

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