Jean-Valentin Leyama et Marc Ona se sont prononcés le 28 avril sur la stratégie de riposte contre le Covid-19 déclinée par Julien Nkoghe Bekale. L’ancien député et le patron de Brainforest affirment avoir décelé plusieurs ratés dans la communication du Premier ministre, marquée entre autres par le manque de bilan des volets épidémiologique, économique et financier des deux premières semaines du confinement total du Grand Libreville.  

Jean-Valentin Leyama et Marc Ona ont porté le 28 avril un regard sur la stratégie de riposte contre le Covid-19 déclinée par Julien Nkoghe Bekale. © D.R.

 

Jean-Valentin Leyama et Marc Ona Essangui se sont prononcés le 28 avril sur le point presse de Julien Nkoghe Bekale, sur la stratégie de riposte contre le Covid-19. Dans une vidéo publiée sur Facebook, l’ancien député de  Lebombi-Leyou   et le secrétaire exécutif de Brainforest ont jugé la communication du chef du Gouvernement très approximative.

Saluant l’hommage rendu au docteur Tanguy et la mise en place d’une stratégie de rapatriement des Gabonais bloqués à l’étranger, Jean-Valentin Leyama affirme avoir décelé beaucoup de ratés dans la communication de Julien Nkoghe Bekale. Il met notamment en relief l’absence de bilans épidémiologique, économique, social et financier de la première phase du confinement. «On aurait souhaité que le Premier ministre fasse un bilan de l’utilisation qui a été faite des moyens financiers énormes mis à sa disposition par le FMI, les entreprises, les communautés étrangères et même l’Etat», a-t-il regretté.

Il a également déploré le fait que le Premier ministre n’ait pas évoqué la recherche scientifique locale. «J’en invite au rattrapage, le Premier ministre devrait organiser un forum auquel prendront part les thérapeutes et les chercheurs gabonais afin de mettre en place une stratégie nationale de lutte contre le Covid-19. Parce que nos chercheurs en sont capables», a-t-il insisté

Jean Valentin Leyama trouve inappropriées les accusations de Julien Nkoghe Bekale sur l’exploitation politicienne de la pandémie par des lanceurs d’alerte sur les réseaux sociaux. «Il n’y a aucune exploitation politicienne qui est faite autour du Covid-19. Lorsqu’on est en démocratie, il faut accepter les avis contraires. Sans ces lanceurs d’alerte le gouvernement n’aurait pas procéder à certains réajustements».

Marc Ona quant à lui dit n’avoir retenu dans la communication de Julien Nkoghe Bekale que l’assouplissement du confinement total du Grand Libreville. Cet assouplissement a-t-il regretté, «n’est qu’un rétropédalage du gouvernement pour éviter l’explosion des tensions sociales vu qu’il n’a pas pu répondre aux besoins essentiels des populations durant les deux semaines de confinement total».

Le secrétaire exécutif de Brainforest dit avoir relevé l’absence d’un plan de sauvetage de l’éducation. Il a également évoqué les attroupements occasionnés pour l’obtention du laissez passer ou  lors de la distribution des kits alimentaires, occasionnés selon lui par la mauvaise organisation du gouvernement.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. moundounga dit :

    Bjr. la critique est aisée et l’art difficile. cette pandémie est tombée comme un boulet à la figure aux dirigeants du Gabon qui n’ont eu que leur prière du soir pour ne pas avoir un AVC. La manifestation de cette surprise reste marquée par la qualité du rendue de l’application des mesures. Dans la chaine de la concrétisation des actes nous reconnaissons la pâte de nos dirigeants prompte à faire plus du politique-social. Sauf qu’ici cela ne colle pas parce que le thème est diffèrent. Sans pour autant ne pas être surpris par ce rendu je dis que cela aurais pu être pire. Souhaitons tout simplement que la copie soit corrigée le temps de ce retour au confinement partiel. Parce que à ce niveau tout est sur la table: la cause, les moyens humains, matériels, financiers, divins, ésotériques, tradi-particiens. Amen.

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