Ce samedi 25 décembre, veille de Noël, et comme c’est désormais de coutume depuis la réélection contestée d’Ali Bongo Ondimba à la tête du pays, des Gabonais vivant à Paris et ses environs se sont retrouvés à quelques encablures de leur ambassade pour «dénoncer l’imposture au sommet de l’Etat» et «exiger que la vérité des urnes soit rétablie».

© Gabonreview/ Orphé Boutet


 
Suite au contexte et aux mesures sécuritaires du moment, les marches hebdomadaires ont été provisoirement remplacées par un sit-in. Bien que moins nombreux que les semaines précédentes, ils étaient tout de même bien présents pour rappeler aux uns et autres ainsi qu’à l’opinion publique la nécessité de s’inscrire et maintenir une «résistance active». Les différents intervenants qui se sont succédés sur la tribune n’avaient qu’un seul mot d’ordre : «Ne pas céder au découragement et rester mobilisés jusqu’au bout».

© Gabonreview/ Orphé Boutet


Pour ce faire, une «Résistante» arrivée récemment de Libreville et «témoin de l’attaque du Q.G. de Jean Ping» a été invitée à partager à l’auditoire ses souvenirs de cette nuit et des jours qui ont suivi. Après un bref récit de cette «nuit d’horreur» et de «l’ambiance de guerre» qui a prévalu, d’après elle, à Libreville et à l’intérieur du pays à la suite de la proclamation officielle des résultats de la présidentielle d’août dernier, elle a affirmé que les «tensions sont toujours latentes, quoi qu’on en dise».
«Il y a beaucoup de traumatisme, beaucoup de mal pour tourner aussi facilement la page. Sans haine, nous devons continuer ce combat. Nous ne nous battons pas pour Ping, ni pour Paul, ni pour Jacques, mais pour ce à quoi nous aspirons : un Gabon libre et démocratique», a-t-elle précisé. Comme pour remotiver les troupes, elle leur a demandé de «rester mobilisées» avant de conclure en ces termes : «les gens sont fiers de vous. Vous êtes un modèle pour beaucoup des gens au Gabon, comme ailleurs en Afrique. Tous mes encouragements à la diaspora gabonaise de France
L’hymne national, «La Concorde», entonnée, une minute de silence a été ensuite observée en «hommage à tous les martyrs».
Rendez-vous, enfin, a été pris pour le 31 janvier à la même heure, au même endroit. Comme quoi, pas de trêve hivernale pour le «Conseil gabonais de la résistance» en France.
Auteur : Orphé Boutet, depuis Paris (France)
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. jean louis dit :

    houlala il fait froid, ca manque a l appel, radiateur radiateur

  2. Jean . jacques dit :

    Ces exilés sociaux des gens qui n’ont meme plus les cheveux.ils ont deja oublié meme le chemin du Gabon si vous êtes des vrais policiens venez au Gabon faites comme Moubamba aujourd’hui est VPM.les gens qui dorment au salon sur les tapisen France vont le bruit,depuis que vous crier comme des chiempanzés qui vous écoute?vos marches c’est les non évenement Ali est le pdt du Gabon il finira son mandat sans pbme.votrevieillard ping estwun homme pourquoi il ne prend pas le pouvoir.Ali est deja parti au Maroc, ã Mandangascar et en chine il revient il voyage laisse tout le palais, le fauteil en or. Pourquoi ping ne prend si c’est un homme.quoi il vous manque les visas pour allez au palais? Ce vieillard et sa bande avec la honte refuse de reconnaitre sa Defaite.tu vas crier crier fatiguer.tu ne deviendrais jamais et jamais president du Gabon.

  3. dikoka dit :

    Ils n’ont même plus le droit de vivre en france les études rater voici le nouveau travail bande d’aigris ce vous les vrais gabonais de la honte arrêter de râlez en distance venez ici si vous voulez vraiment le changement!

    • Shaka Loubedi dit :

      Dikoka,
      est-ce que tu t’es relu? c’est toi la vraie honte car tu accepetes que la jeunesse gabonaise aille apprendre dans des motels alors que ces espaces ont ete construits pour des parties de jambs en l’air; tu acceptes que tes enfants se fassent tabasser par des policiers abrutis (des rates du systeme) parcequ’ils reclament seulement des tables bancs. Tu fais honte car tu accepte de courir derriere le regime Bongo juste pour un 5000 FCFA qui te permettra d’aller t’acheter 5 regab. tu fais pitié.

  4. alino dit :

    Laissez les se réchauffer tant bien que mal… ils ont bien besoin d’activités avec cet hiver…. en tout cas merci de penser à nous de las bas, mais ici nous ont vis et nous battons avec la réalité et cette réalité, ce sont nos enfants qui doivent aller à l’école, notre travail que l’on doit maintenir, notre pays qui doit continuer a avancer, notre économie qui doit se relever, notre système de santé qui doit s’améliorer…. vous, continuez à crier sur les toits pour nous si ça vous intéresse…

  5. Fangtomas dit :

    Collectif de rêveurs qui s’ennuient !
    Rentrer chez vous, au lieu de vous accrochez l’aide sociale du pays qui vous accueille mais dont vous critiquez les gouvernant.

  6. lepositif dit :

    Treve??? La treve des chomeurs est permanente, quodidienne au contraire… Jean Ping l’Echoué du 27 Aout 2016 leur a donne un peu de quoi s’occuper avec ces marches et sit-in. Ils osent meme s’appeler « resitants ».MDR. Une bande d’ambianceurs incapables de venir investir au pays, c’est le travail que vous avez trouve…marcher ne vous suffira pas, il faut courir car 7 ans c’est long et court.

  7. Pierre Manganga dit :

    Il n’y a pas de trêve. Il y a seulement que les vendanges sont terminées et tous ces sans-papiers n’ont plus d’occupation en cette période de grand froid en France. Le café et le McDo leur sont offerts tous les samedis par Franck Ping. Pourquoi donc faire la fine bouche? La bataille pour le développement du Gabon et la mise à la retraite politique forcée de tous ces octogénaires pillards se passe ici au Gabon. Qu’ils viennent ici s’ils le peuvent. Le vrai problème set que la plupart d’entre eux sont partis du Gabon il y a une vingtaine d’années. Sans diplôme et sans bicoque au )pays, où vont-ils venir entrer? Où vont-ils trouver du travail, surtout que Averda, la seule entreprise qui pouvait leur proposer du travail, n’embauche pas maintenant.

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