Après la décision du conseil d’Etat de rejeter la requête introduite par Habiba Issa, l’avocat de la Croix-Rouge gabonaise a affirmé que le processus électoral devrait reprendre instamment. Répondant aux questions des journalistes, le 19 juillet à Libreville, Me Aimery Bhongo Mavoungou, avocat de la Croix-Rouge gabonaise, est revenu sur certains aspects de la reprise du processus électoral interrompu en juin dernier.

Me Bhongo Mavoungou durant sa conférence de presse, le 19 juillet 2021 à Libreville. © Gabonreview

 

A quand la reprise du processus électoral à la Croix-Rouge gabonaise ?

Me Bhongo Mavoungou : La Croix-Rouge gabonaise estime qu’elle ne peut pas se permettre d’exister avec des organes intérimaires. Le processus électoral était à sa fin lorsqu’il a été brutalement interrompu dans des conditions assez spéciales. Bien évidemment, ce processus sera repris instamment. C’est bien dommage parce que tout cela a un coût : les délégations viennent de l’intérieur du pays, il faut les transporter, nourrir et loger. Parce toutes ces personnes ne viennent pas de leur propre chef, mais dans le cadre d’une organisation bien déterminée. Donc, le processus électoral reprendra le plus rapidement possible, le temps que les budgets soient bouclés.

Qui va supporter les dépenses supplémentaires de l’organisation de l’élection ?

La Croix-Rouge gabonaise fonctionne de manière optimale et très organisée, avec un budget qui n’autorise pas les dépassements. Et donc là, il va falloir toute une organisation pour pourvoir faire face à cette dépense imprévue. Mais, il faudrait bien que la Croix-Rouge gabonaise puisse se faire rembourser par la ou les personnes à l’origine de la situation que nous enregistrons. C’est la raison pour laquelle, l’association avisera et mettra tout en œuvre pour que chacun soit face à ses responsabilités, notamment pécuniaires.

Va-t-on garder le même schéma dans le cadre de la reprise du processus électoral ?

Ce n’est pas un nouveau processus ! C’est le processus interrompu qui reprend son cours pour être achevé. Le Comité des élections avait retenu au poste de président une candidature, rejetant celle qui a été confirmée par le conseil d’Etat comme membre bienfaiteur de l’organisation et donc inéligible (…) Donc, ce qui a été suspendu doit reprendre au niveau où il a été arrêté. En cela, il n’est plus possible de faire acte de candidature à tous les niveaux que ce soit.

La décision du conseil d’Etat met-elle fin à la crise au sein de la Croix-Rouge gabonaise ?

Le conseil d’Etat est la juridiction suprême en matière administrative. Ses décisions sont rendues en premier et dernier ressort : elles ne sont pas attaquables. Il n’y a de voies de recours ordinaires possibles pour contester une décision du conseil d’Etat. Il peut y avoir ce que l’on ppelle la voie de la rétractation. C’est-à-dire que survient un élément nouveau. Mais dans le cas d’espèce, le conseil d’Etat a tranché sur la base de l’ensemble des pièces déposées par madame Habiba Issa. Et c’est sur cette base que son recours a été rejeté. Alors, d’où proviendrait de nouvelles pièces ? Sauf encore à devoir en fabriquer. A notre avis, le souci pourrait résider dans la manipulation des adhérents comme cela s’est posé au début du processus.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Lendjindji dit :

    Comment être bénévoles à la croix rouge Gabonaise ?

  2. Andrew dit :

    Rapproche toi de la mairie de ton arrondissement et demande le bureau de comité d’arrondissement de la croix rouge et inscrit toi comme volontaire et soit disponible pour participer aux activités de ton arrondissement

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