Président de la Transition et de facto président du Conseil supérieur de la Magistrature (CSM) de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, a dirigé ce vendredi 27 octobre à Libreville, une session extraordinaire de cette juridiction ; la première du genre après le renversement des anciennes autorités du pays. Une occasion pour lui d’insister sur le respect par tous des règles de droit, de l’équilibre de la justice, de l’État de droit.

Le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, dirigeant la première session extraordinaire du Conseil supérieur de la Magistrature de la Transition. © Com. présidentielle

 

Une première session extraordinaire du Conseil supérieur de la Magistrature de la nouvelle ère s’est tenue ce vendredi 27 octobre, à Libreville. Présidé par le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, par ailleurs président de cette organisation, ces assises ont donné l’opportunité au ministre de tutelle de présenter les difficultés et les défis à révéler pour aboutir à une justice rendant ses décisions au nom du peuple. De même, le chef de l’État a affiché ses ambitions pour cette magistrature.

Pour ce premier Conseil extraordinaire qu’il a dirigé, le président du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), Oligui Nguema, a souhaité que ses interlocuteurs s’appesantissent dans l’exercice de leur fonction sur le respect, par tous, des règles de droit, de l’équilibre de la justice, de l’État de droit «afin de garantir un bon vivre-ensemble et une évolution harmonieuse de la société». Car, à son arrivée aux affaires, le 30 août 2023, au soir du coup d’État ayant déchu l’ex-président Ali Bongo Ondimba, le président de la Transition et ses hommes ont fondé leur action sur «la restauration des institutions».

Présent à ces assises, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Paul-Marie Gondjout, est revenu sur les différents maux qui minent le fonctionnement du système judiciaire. Il a notamment fait allusion aux conditions de travail des magistrats, à la régularisation des situations administratives, à la dotation des magistrats en costumes d’audience, à l’adoption de la loi organique portant statut particulier des magistrats et à la situation de surpopulation carcérale.

Selon des sources de la présidence de la République, le garde des Sceaux a, en outre, évoqué l’élaboration future de la Stratégie de la Transition pour la réforme du système judiciaire (STRSJ) et la tenue prochaine de la première Convention annuelle du système de justice. Des actions qui visent, entre autres, à garantir l’accès au droit et à une justice de qualité pour tous, à consolider l’indépendance du pouvoir judiciaire, à améliorer la performance du ministère de la Justice et à garantir une justice fondée sur le respect de la dignité humaine.

Ce premier Conseil supérieur extraordinaire de la Magistrature de la Transition a enregistré la participation de plusieurs autorités de l’administration judiciaire. Ce fut l’occasion pour le ministre de tutelle d’adresser ses remerciements au chef de l’État pour la confiance accordée à sa personne.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Serge Makaya dit :

    Les Occidentaux aiment très souvent se moquer de nous africains (pour ne pas écrire les blancs en général). Se moquer en ce sens qu’on ne saura jamais gérer une nation comme ils en font, notamment avec une justice équitable, « fondée sur le respect de la dignité humaine ».

    Si nous sommes désormais LIBRES (j’ose l’espérer), alors pouvons à ces merdiers d’Occidentaux que nous sommes capables de construire AUTANT QUE VOUS une nation véritablement démocratique, une nation qui donnerait même ENVIE à certaines nations qui se disent démocratiques (USA, CANADA, FRANCE, ETC.) de nous IMITER.

    Nous ne pouvons plus continuer de vivre comme AVANT après ce coup d’Etat. Raison pour laquelle j’insiste TOUJOURS auprès de mon fils Brice Clotaire Oligui Nguema de ne pas s’accrocher au pouvoir après la transition qui, elle aussi, ne doit pas s’éterniser. Et, j’insiste aussi la dessus, surtout ne plus confier les pleins pouvoirs à un seul homme. A ÉVITER ABSOLUMENT. PUISQUE CE SYSTÈME DES PLEINS POUVOIRS ENTRE LES MAINS D’UNE SEULE PERSONNE NE RÉUSSIT MÊME PAS DANS LES PAYS QUI SE PRÉTENDENT DÉMOCRATIQUES. A NTARE NZAME.

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