Le secrétaire général du CGE, Barthélémy Ossagantsia, est en place depuis une décennie, soulevant par là même des questions sur la libre circulation des élites promise le président Ali Bongo Ondimba. Les bruits de couloirs laissent entrevoir une confirmation à son poste du quasi-indévissable.

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Tout change. La dénomination change. Tout passe : les présidents de la structure et les représentants de partis passent. Tout part, et, en même temps, rien ne change : la cheville ouvrière reste la même… Une décennie déjà qu’il est en place, Barthélémy Ossagantsia ! De la Commission électorale nationale autonome et indépendante (CENAP) au Centre gabonais des Élections (CGE), cet ancien élève du Lycée national Léon-Mba et de l’Université Omar-Bongo (UOB) a une longévité qui n’est pas sans susciter des interrogations dans l’opinion.

Quid de la libre circulation des élites ?

Pourtant, dans son premier discours de campagne en 2009, Ali Bongo Ondimba avait affirmé que la libre circulation des élites aux postes de responsabilité serait effective tous les trois ans. Ceux qui y avaient cru vont devoir attendre encore un peu. Car, on avance, pour les toutes prochaines semaines, la confirmation de Barthélémy Ossagantsia au même poste de secrétaire général du CGE.

Enveloppée de secret

Il reste qu’à ce stade, l’affaire est encore enveloppée de secret, et ce qu’on en sait ne peut être révélé qu’avec prudence.

De nombreux observateurs de la vie politique gabonaise estiment que l’on doit, après le renouvellement – même de manière non consensuelle, comme cela s’est fait en février dernier –  du bureau de la Cenap, il apparaît logique et même urgent de pourvoir au poste de secrétaire général du CGE. Celui-ci n’ayant jamais trouvé le «ton juste» avec l’ensemble des acteurs du paysage politique. Ce qui permettrait d’éviter de plonger l’institution dans un essoufflement moral préjudiciable à son image.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Gayo dit :

    C’est certainement le vrai donneur d’ordre de la commission électorale comme Matha était le vrai ministre de l’intérieur quand il en était le secrétaire. Toutes les institutions sont gérées par un altogoveen. Vous allez au Senat, apres Milebou pour la façade, il y a un altogoven. A l’Assemblée nationale apres Boukoubi pour la façade il y a un altogoveen. Les altogoveens de la famille Bongo où qui sont proches tiennent le pays tout entier en otage à tous les niveaux institutionnels en prenant soin de mettre des hommes de paille devant avec une géopolitique de pacotille. Vous avez la le vrai donneur d’ordre de la commission électorale.

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