Déclaration de politique générale : L’épais doute de Séraphin Akure Davain
Le groupe parlementaire du parti Les Démocrates (LD) de Guy Nzouba-Ndama n’a pas accordé sa confiance au Premier ministre, à l’issue de la déclaration de la politique générale, le 4 septembre. Le président de ce groupe parlementaire, Séraphin Akure Davain, a émis un doute épais sur le programme de Rose Christiane Ossouka, en mettant en relief l’intenable promesse d’Ali Bongo d’achever la Transgabonaise, longue de 700km, en 2023. Si l’exécution du tronçon Pk5-Pk12 a pris 7 ans, «en quelle année pensez-vous que cette route sera terminée ?» a-t-il interrogé le Premier ministre, dans un humour mouillé d’ironie.
Lors de la déclaration de la politique générale devant l’Assemblée nationale, le 4 septembre à Libreville, le Premier ministre a indiqué les chantiers prioritaires de son action. Le secteur routier fait partie de ce socle de secteurs stratégique pour décloisonner le pays, élargir la base productive et relancer l’économie.
Pour le groupe parlementaire du parti Les Démocrates de Guy-Nzouba Ndama, le programme de Rose Christiane Ossouka Raponda est une belle coupe d’illusions, notamment en ce qui concerne le secteur routier. Pour préciser la teneur de cette illusion, le président du groupe parlementaire de ce parti de l’opposition est revenu sur l’une des promesses phares d’Ali Bongo, lors son discours à la Nation, le 16 août 2020 : la livraison de la Transgabonaise en 2023.
Cette promesse d’Ali Bongo, suggèrent les propos de Séraphin Akure-Davain, a le destin de feuilles mortes. Il l’a clairement dit au Premier ministre sans ambages, dans un humour mouillé d’ironie. «Mme le Premier ministre, ayez le courage de dire la vérité au président de la République. N’ayez pas peur. Ne lui faites pas annoncer au 16 août 2019 que la Transgabonaise va démarrer dans un mois et un mois plus tard il n’y a toujours rien», a dit le député au chef du gouvernement. «Ne lui faites pas dire que la Transgabonaise sera achevée en 2023. C’est illusoire», a-t-il poursuivi.
Le scepticisme de Séraphin Akure-Davain se fonde sur la lenteur de l’exécution du chantier du tronçon Pk5-Pk12, long de 7 km réalisé en 7 ans. «Je ne suis pas fort en calcul. 7 ans, 7 km. 1 an, 1 km. La Transgabonaise est longue de 700 km. En quelle année pensez-vous que cette route sera terminée ?» a-t-il ironisé, accordant tout de même le bénéfice du doute à au Premier ministre. «Il vous revient de nous démontrer le contraire. Votre tâche est titanesque», lui a-t-il dit. «Nous allons vous encourager à essayer d’atteindre les objectifs que vous vous êtes fixés. Mais nous savons que ce n’est pas facile pour vous parce que certaines décisions sont prises ailleurs et ces décisions s’imposent à vous». «Etes-vous capable de casser la baraque pour la reconstruire ?», a questionné le député.
Bien que fort amène avec la rose du gouvernement, Les Démocrates ne lui ont pas accordé leur confiance. «Nous vous souhaitons bon courage et bonne chance. Nous vous donnons rendez-vous dans tous les cas dans un an pour un premier bilan. Mais pour l’heure nous sommes au regret de vous annoncer que le groupe parlementaire Les démocrates ne vous accordera pas sa confiance». Visiblement, le Dr Akure a mis le patient en observation pour un diagnostic avisé.
13 Commentaires
Aucun de tous les premiers ministres qu’on a eu (même Ossouka aujourd’hui) n’a été mauvais. Le problème du Gabon s’appelle Bongo-Valentin, mais aussi et SURTOUT France. Voila le véritable CANCER du Gabon et de beaucoup d’autres pays d’Afrique partageant notamment la ridicule monnaie coloniale appelée CFA.
Ossouka Rose Christiane, vous auriez pu certainement être une bonne première ministre, mais avec les Bongo-Valentin, eux-mêmes valets de la francafrique, vous n’y réussirez pas.
Le Gabon se portera bien quand les Valentin (les Bongo s’est fini avec la mort de BOA) s’en iront du pouvoir au Gabon. Et pour y arriver, nous devons aussi CHASSER la pourriture France, VRAI CANCER DU GABON.
NB: peuple gabonais qui doutez encore de la mort de BOA, je vais bien rigoler en voyant la tête que tu vas avoir quand on va t’annoncer ke décès de BOA, bien décédé à Riyad depuis octobre 2018.
Effectivement, il nous sera difficile de faire partir ces Valentin qui nous gouverne maintenant sans nous en prendre aussi et surtout à la France qui est bien celle qui manipule TOUT depuis notre pseudo indépendance de 1960, voir même avant cette pseudo indépendance.
L’Afrique noire ou Afrique CFA doit se libérer de cette chaine monétaire qui étrangle son économie, son autonomie…
Je partage l’opinion de Serge Makaya. Les Bongo sont de très grands voleurs (Ali Bongo est bien mort aussi), les Valentin autant. Il faut qu’on se débarrasse d’eux, c’est vrai. Mais il faut aussi qu’on mette FIN à ce lien ombilical (ce lien incestueux) qui nous lie à la France et qui nous empêchera TOUJOURS de nous émanciper.
Ne comptez pas sur la France pour nous laisser VRAIMENT libre. C’est à nous de COUPER définitivement ce lien avec elle. Chose qu’elle aura du mal à accepter et fera le tout pour le tout pour que nous restions sous son influence, pour ne pas dire sous sa domination.
J’aurai, à la limite, préféré que le Gabon reste un département Français. Mais, il semble que De Gaulle ne voulait pas de ça. Il aurait refusé cela à Léon Mba, premier président du Gabon.
Alors, dans ce cas, que la France nous laisse en paix. Son armée sur notre sol, ce n’est pas pour nous protéger, mais pour protéger les siens et ce qu’elle OSE considérer comme « ses intérêts » dans une terre qui n’est pas la sienne. Ce n’est pourtant pas si difficile à comprendre le jeu d’hypocrisie des français.
Un vrai élu du peuple qui n’a pas peur de dire les vérité. Bravo bravo. S’il y avait 50 comme toi qui est courageux l’assemblée nationale ne devais pas être une mer de.
[…] Déclaration de politique générale : L’épais doute de Séraphin Akure Davain est apparu en premier sur Gabonreview.com | Actualité du Gabon […]
CE EMINANT COMPATRIOTE ET DEPUTE A TOUT LE MERITE QUE NOUS PEUPLE GABONAIS POUR LE LUI APPORTER, JE SUIS FIER DE VOUS HONORABLE DEPUTé ! TU MERITE D’ETRE LA OU TU ES.. BRAVO.. CECI ME DONNE LE COURAGE DE ME DIRE QU’UILS NE SONT PAS TOUS ET TOUTES COMME DES NKOGHE BEKALE ET TOUS LES AUTRES DONC IL FAIT MENTION ICI .. ENCORE FAUDRAIT-IL SAVOIR SI C’EST PAS TOUS DES LEE WIHITE TEINT EN NOIR…..
OUI JE SUIS XENOPHOBE ET FIER DE L’ÊTRE … MON CHER COMPATRIOTE JE VOTERAI POUR TOI A LA PRESIDENCE DE CE PAYS..CAR TU EST UN VRAI COMPATRIOTE ET NON UN LEE WHITE DEVENU GABONAIS DE CIRCONSTANCE.. IL NE PEUT QUE BRUTALISER LES AUTOCHTONES COMME BONGO LE FAIT SI BIEN DEPUIS SON ARRIVEE PAR LA FORCE AU POUVOIR
COMME
Comparez le Gabon avec la Côte d’Ivoire. Les Ivoiriens n’ont pas les richesses naturelles du Gabon. Mais regardez comment le premier président de Côté d’Ivoire à fait de son pays une fierté du Continent Africain.
Je me rappelle d’un ami béninois de passage pour la première fois au Gabon à Libreville qui était étonné de notre capitale. Il me faisait savoir qu’il n’y avait pas MATCH avec la Côte d’Ivoire. Et pourtant, Houphouët a construit son pays avec uniquement le cacao et le café. Pauvre Gabon.
S’il vous plaît, arrêtez d’accuser la France dans vos turpitudes. Nous sommes en partie responsables de la corruption qui gangrène le pays. C’est trop facile, vous. Gérez mal votre argent et vous accusez la personne qui vous en donne.
A Ntare Nzame, mon frère « Nziengui Philippe Padoue », s’il y a des personnes qui connaissent bien le jeu des français, ce sont ceux qui les ont très souvent côtoyés comme MOI. Les Français ont pillés (et pillent toujours) le Gabon autant (sinon PLUS)que les Bongo-Valentin. Suivez cette vidéo :
https://www.youtube.com/watch?v=1lhre1njynY
Tu es naïf. Qui a emmené les Bongo au pouvoir pour leur corruptibilité? Albert Bongo a prêté serment en France devant Foccart et De Gaulle qui l’avaient choisi à la place du peuple. Depuis Les gabonais n’ont jamais librement choisi leur président. Quand Léon Mba commençait à détruire la démocratie gabonaise et écarter nos plus valeureux cadres c’est la France qui est venu lui redonner le pouvoir en tuant des militaires gabonais qui avaient déposé Léon Mba la marionette sans effusion de sang. Les accords avec les multinationales françaises sont Léonins a tel point que Total a armé Sassou pour chasser Lissouba le nationaliste qui avait commis le crime de renégocier les accords de partage de production et avoir voulu faire entrer une Compagnie pétrolière américaine. C’est l’ignorance et la naïveté qui te font croire que l’avenir de notre pays n’est pas lié aux intérêts que la France a ici. La France a besoin de présidents et de gouvernements corrompus pour que ses intérêts ne soient pas menacés au profit des intérêts nationaux. Si un président ou un gouvernement ne se couches devant la France et son pillage, il subit le sort de Gbagbo et Lissouba. La France n’agit pas quand on a des présidents fantochent qui pillent. Mais dès qu’il y aura un nationaliste dans notre pays (ce qu’ils redoutent) Total et la France auront Les moyens d’armer une rebellion pour destabiliser notre pays et ramener un homme qui dirige comme Bongo et Sassou. Tout Africain lucide sait que la France est l’enemie de la bonne gouvernance et de la transparence en Afrique, donc enemie des africains.
Merci Gayo d’avoir éclairé la lanterne de Padoue. A moins qu’il soit un français des renseignements qui vient ici pensant nous aveugler davantage. A Ntare Nzame!!
« …ses intérêts… » Quels intérêts à cette France dans un pays qui n’est pas le sien ? Je te comprends parfaitement Gayo. Je tenais simplement à préciser que « ses intérêts » SONT NOS INTÉRÊTS.
Aucun pays d’Afrique n’a d’intérêts en France, en dehors de ses valets qui vont acheter de ridicules châteaux dans ce pauvre pays qui s’alimente quasiment à 100% en énergies grâce à l’uranium d’Afrique. Une pourriture ce peuple français.
Voilà. C’est ainsi que vit la démocratie. Le discours de ce député est plein de bon sens et de raison. Il n’a fait que son travail en tant que parlementaire. Tous les députés ne sont pas des godillots, et c’est tant mieux. Parce qu’on en a marre de ces saltimbanques qui montent sur l’estrade pour passer la pommade au président et au gouvernement alors que tout va mal dans le pays.