La Société gabonaise de suivi-évaluation des politiques publiques (Sogeval) a lancé le 22 mars à Akanda, la deuxième phase de l’évaluation environnementale sociale et stratégique dans le secteur forestier. Cette étape consiste en la consultation sur le terrain des parties prenantes à travers des entretiens, interviews et enquêtes.

Sogeval a lancé le 22 mars à Akanda, la deuxième phase de l’évaluation environnementale sociale et stratégique dans le secteur forestier. © Gabonreview

 

Plus d’un mois après le lancement de l’évaluation environnementale sociale et stratégique dans le secteur forestier, la Société gabonaise de suivi-évaluation des politiques publiques (Sogeval) lance la deuxième phase de cette étude. «Nous démarrons aujourd’hui la deuxième phase qui est celle de la planification de la consultation soit au niveau de la recherche documentaire, soit au niveau des enquêtes de terrain, interviews, focus group. Cette consultation est prévue s’étaler sur 79 jours», a déclaré le président de Sogeval. «Vers la troisième semaine du mois de mai, nous présenterons un rapport provisoire de toute cette consultation», a souligné Petit-Lambert Ovono, le 22 mars à Akanda.

Dans le cadre de la mise en place du plan stratégique pour la réduction des gaz à effet de serre au Gabon, financé par la Banque mondiale, l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) a lancé un appel d’offres pour une évaluation environnementale sociale et stratégique dans le secteur forestier. Le marché a été remporté par Sogeval qui a lancé le 18 février à Libreville, la première phase de l’étude. La coupe du bois et les feux de forêt impactent négativement la couche d’ozone, qui absorbe notamment la plus grande partie du rayonnement solaire ultraviolet dangereux pour les organismes. Appartenant au deuxième poumon forestier du monde, le Gabon entend ainsi limiter cet impact.

D’où l’étude confiée à Sogeval, qui permettra au pays d’élaborer son plan stratégique pour la réduction des gaz à effet de serre. «Dans le cadre de cette mission, nous aurons à regarder tous les aspects liés au social, précisément celle des collectivités locales qui sont impactées par l’activité forestière. Car, les peuples autochtones sont très vulnérables et le regard international là-dessus est très important. Sur le plan national, il est également question de comprendre cette dynamique et mettre en branle tout ce qui relève de cette communauté-là qui est très sensible et mérite une attention particulière», a déclaré un anthropologue faisant partie de la dizaine de personnes retenue pour mener l’étude.

L’évaluation se déroule dans six provinces et s’étale sur six mois. Après les deux premières phases viendront les productions des rapports provisoires, instruments de sauvegarde et rapports finaux.

 
GR
 

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