202 enseignants et chercheurs de l’Université Omar Bongo et de l’École normale supérieure (ENS), n’ont pas perçu leurs émoluments du mois de mai.

© score2000.info

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La mesure gouvernementale de mettre sur bons de caisse les enseignants qui refusaient de reprendre les cours, semble avoir pris une tournure plus «sévère» après un premier essai qui a connu son lot de difficultés. En effet, le payement des salaires du mois de mai aux agents de l’État le 23 mai dernier n’a pas été effectif pour tous les fonctionnaires, particulièrement ceux de l’enseignement supérieur. Ces derniers n’y comprennent plus rien. Absolument rien du tout !

Pour ces hommes et femmes, l’État est dans une logique, de violation permanente de droits. «Nous sommes dans un État voyou et cela ne nous surprend pas par rapport aux coupures de salaires», ont-ils lancé. Si rien n’est fait pour réparer cette situation, ce sont des jours de disette qui se profilent donc à l’horizon pour ces derniers.

Malgré leurs divergences de vue, les enseignants et chercheurs réunis au sein du Syndicat national des enseignants-chercheurs (Snec) entendent venir en aide à leurs collègues victimes d’une décision dont ils n’ont pas connaissance et qu’ils qualifient «d’inique». «Nous devons montrer notre solidarité vis-à-vis de ces collègues. Ils n’ont pas eu leurs salaires et se sont retrouvés avec des soldes nuls», a suggéré un membre de l’association syndicale.

Rien n’indique combien de mois durera cette mesure difficile à expliquer, quand on sait qu’elle survient quelques semaines après que les enseignants-chercheurs, membres de la Dynamique unitaire aient décidé de revoir leur position par rapport au verrouillage complet des universités et grandes écoles du pays et d’accorder un sursis au gouvernement quant à la grève générale illimitée déclenchée le 9 février dernier.

 

 
GR
 

8 Commentaires

  1. MAPOUYA dit :

    la violation des lois et règles de la république est le lot quotidien du gabon c’est le contraire qui surprendrai. il nya qu’une seule alternative: le départ de ce régime inique et incompétent. une prise de conscience collective s’impose.

  2. MAPOUYA dit :

    au gabon il n’y a rien d’une républik, mais une organisation despotique. ah!!!!!!!!!! mon pauvre pays! DIEU aide nous à sortir de cette misère.

  3. mouthou dit :

    Nombreux sont les enseignants chercheurs qui ont voulu jouer au plus malin. Ils ont cru que en reprenant les cours et en narguant leurs collègues, qui sont sur une cause juste, ils serait épargner du désagrément de la suspension de salaire. Même si, leur cas est revu d’ici là, le désagrément a bien été subi par tous. Donc, que ceux-là comprenne que la cause défendu par leurs collègues est noble et qu’en définitive, les répercutions positives ou négatives, c’est pour tous.
    Il en va de même pour tous les fonctionnaires. Ce n’est qu’en étant solidaires et unis que les fonctionnaires obtiendront gain de cause.

  4. jean-jacques dit :

    C’est bien fait btravo bravo et bravo le gouvernement l’ère de OBO est revolue, les gens refusent de travailler, mais veulent revoir les salaires c’est l’argent du contribuable.

    C’est pas la premieres fois que le gouvernement met les salaires sous bon de caisse à l’epoque le tout puissant Ministre des finances que le Gabon a eu M.Emile NDUMBA.l’avait fait pour desaquer les fonctionaires fantômes.

  5. Le Gabonais dit :

    Le salaire est la contre-partie du travail. De plus, la loi gabonaise régulant l’activité syndicale dit que celui qui ne travaille pas n’est pas payé. Quand on veut jouer au dur, il faut s’attendre à la stricte application de la loi. Dans tous les cas, aussi longtemps que ces enseignants et chercheurs ne reprendront pas les chemins des amphis, ils ne seront pas payés. L’État ne faiblira pas et ne cèdera pas au chantage de paresseux qui se vautrent dans la violation de la loi.

  6. Jaen-jacques dit :

    Le Gabonais je partage ton point de vue, dans tout ça ce sont nos frères et soeurs, enfants, petits fils, les futurs cadres du pays qui paient ,c’est votre droit de reclamer les meilleures conditions de travail, personne n’est contre, Le systeme educatif au niveau superieur n’est pas facil au Gabon pour un succès, et les enseignants decident de n’est plus reprendre les cours et veulent toucher leurs salaires svp. qui est le perdant dans tout ça c’est ceux qui travaillent malgré les difficultés ou conditions de travail.l’argent qu’on paie les salaires sort d’où , c’est l’argent de tous les contribuables.

  7. yafoye dit :

    La qualité des débats sur ce forum, ainsi que le niveau de langue, laissent vraiment à désirer. En tout cas je crois que ça en dit long sur le panel des intervenants. je pense surtout à mouthou, le Gabonais et Jaen-Jacques( je suppose que c’est plutôt Jean-Jacques). Et ces’ ainsi que vous ne voulez pas d’enseignants mieux rémunérés? Bah ça c’est l’hopital qui se moque de la charité!!!

  8. jean-jacques dit :

    yafoye, il faut reconnaitre qu’au Gabon on fait bde la politique partout, et certains enseignants pensent qu’en faisant les greves ils deviendront les ministres.

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