Un kilogramme de raisin facturé à plus de 25 000 FCFA, une pomme à 2 500 FCFA l’unité, des conserves de maïs doux à 40 millions de FCFA le mois pour seulement 100 élèves et la commande mensuelle de 400 boîtes d’une célèbre marque de lait en poudre pour des étudiants absents ou souvent en grève, les factures présentées par cinq restaurateurs, prestataires dans des universités et grandes écoles de Libreville, feraient partie des créances douteuses décelées par la taskforce sur la dette intérieure, révèle le quotidien L’Union.

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Cyriaque Mvourandjiami (2018-2020) et Aubert-Aimé Ndjila (2011-2018) feront-ils bientôt l’objet d’une enquête pour des faits supposés de malversations financières comme l’a récemment annoncé Jessye Ella Ekogha, le porte-parole de la présidence de la République, au sujet des hauts cadres de l’État qui dans l’exercice de leurs fonctions ont œuvré à faire exploser le montant de la fausse dette intérieure du Gabon ?  Si beaucoup ne croient pas à cette éventualité, la gestion des deux anciens patrons du Centre national des œuvres universitaires (CNOU) est pourtant aujourd’hui au centre des révélations faites par la taskforce mise en place en juin dernier pour auditer les créances de l’État vis-à-vis de plusieurs dizaines d’entreprises locales.

Relayées ce jeudi 26 novembre dans L’Union, ces révélations font état d’une dette globale de 30 milliards de FCFA que cinq restaurateurs réclament à l’État gabonais pour des prestations dans les restaurants de l’Université Omar Bongo (UOB), l’Université des sciences de santé (USS), l’École nationale des instituteurs (ENI), l’Institut universitaire de sciences de l’organisation (IUSO) à l’Institut de science de gestion (INSG). Seulement, selon la taskforce qui a audité à ce jour 650 milliards de FCFA et découvert plus de 440 milliards de FCFA de fausses dettes, ces réclamations ne se justifieraient pas en raison de leurs montants jugés excessifs. Le groupe de travail évoque des surfacturations validées plus ou moins en connaissance de cause par les responsables du CNOU ces dernières années.

Parmi les incongruités décelées par la taskforce sur la dette intérieure, nos confrères rapportent qu’«un kilo de poisson était facturé entre 5000 et 10 000 FCFA ; le manioc Obamba à 900 la pièce ; une boîte de lait de marque Nido de 2,5kg à17 850 FCFA avec une commande allant de 150 à 400 boîtes par mois ; du raisin frais pour 25 500 FCFA/kg ; le sac de riz de 50kg à 50 000 FCFA ; ou encore une pomme facturée à 2 500 FCFA la pièce, etc.». Mieux, les prestataires imposeraient à l’État de régler sa note à l’École nationale des Eaux et Forêts où les conserves de maïs doux ont été facturées 45 millions de FCFA pour seulement 100 élèves.

 

 
GR
 

8 Commentaires

  1. Mezzah dit :

    Éééééééékkiiiiiiiiiiiéééééééééééééééééééé !

  2. Jean Cruz (Sherbrooke, Canada) dit :

    Cet article est ce qu’on appelle la restitution des résultats d’un audit. Tout comme,le pan de l’audit en cause a le mérite de faire l’objet d’un article journalistique. Parce qu’on présente les faits et les détails des faits!
    En clair, l’éthique intellectuel et le besoin d’informer le public condamnent d’éviter le sensationnel pour finalement incriminer inutilement et diviser davantage les Gabonais déjà victimes des manipulations politiques diverses.
    Merci

  3. Gayo dit :

    Tout ça n’est que le resultat de la gouvernance complaisante et macabre des Bongo, fondée sur le népostisme et le clientélisme. Il suffit de mettre en place un système d’appel d’offre transparent qui permet aux meilleurs de prendre leur place dans notre economie et la rendre plus dynamique parcequ’ils auront les moyens par ces marchés d’Aller plus loin. Mais les Bongo entretiennent cet opacité et ce manque de transparence dans la passation des marchés publiques pour faire prosperer la médiocroté et la corruption. Ce sont ces methodes qui ont permis aux Bongo et alliers de devenir milliardaires. Aux hommes comme Oligui et Nombo de prendre de l’argent indûment perçu pour acheter des immeubles avec du cache au Canada, USA, Afsud ect. On n’aura jamais les noms des coupables parceque tous ils sont trempés. Ils gèrent des administration et ils sont a la fois vendeurs de prestations aux mêmes administrations qu’ils dirigent. Comment les detournements ne vont pas atteindre ce niveau monstrueux tant les Bongo ne repriment pas les conflits d’interêt pour leur propre enrichissements. Ils suivent le pas du distingué camarade. Personne ne sera inquiété. C’est dans ce genre de business de voleur que les affairistes pedegistes veulent entrainer la jeunesse avec pour modele Nze Souala. Businessman militant.

  4. Gayo dit :

    Mvourandjami et Ndjila ne seront pas inquiété cet affaire a été monté par les Bongo eux-mêmes qui ont choisi les prestataires sans appel d’offre. Ndjila et Mvourandjami recevaient certainement leur commission pour signature mais ces montages ont été faits depuis le bureau de Ali Bongo c’est pourquoi personne ne sera inquiété.

  5. Gayo dit :

    Le peuple ne peut regarder 1000 et une personne. Le principal responsable de ce désordre c’est Ali Bongo et son incompetence depuis qu’il confisque le pouvoir qui ne lui a jamais été donné par le peuple depuis 2009. Mamboundou aurait pris ce pays même pour deux mandates on assisterait plus a ce niveau de gabegie, de clientelisme et de nepotisme criminels.

  6. Eukeeeeuuuuuuhhhhh…
    Pour seulement 100 élèves, ils seront bien obèses 😂😂😂😂
    Franchement 😡

  7. Mezzah dit :

    Monsieur Jessye Ella Ekogha,

    Le coupe est pleine, le peuple n’en peut plus. Je sais que vous lisez les commentaires de tous ici et si vous êtes gabonais vous ne pouvez qu’aller dans le sens du plus grand nombre c’est-à-dire des 95% de la population gabonaise, Bongo/PDG et affiliés représentant 5%.
    Nous ne pouvons plus nous contenter des chiffres, il faut des noms des voleurs, entreprises comme particuliers. Nous savons la difficulté que vous avez à communiquer ces noms parce que ce sont les mêmes qui sont assis à vos côtés. Nous savons que le nom du Ministre des finances actuel circule, nous savons que les noms de la famille de Mborantsuo circulent, je ne parle même pas de ceux des Bongo.
    L’équation est difficile pour vous. Faites attention à la fatigue légère puis sévère….Ce que vous êtes en train de voir n’est pas de la fiction.

  8. Gogan dit :

    Je remercie ella Jessy koga ,mm raponda ossoukz premier ministre ,et Mr Noureddine Bongo Ondimba du travail remarquable .
    Traquer ses voleur ,ses génocidaire économique jusqu’au bout car c’est à cause d’eux que le travail du chef de l’État est saboté je vous en prie n’omettez aucun secteur ,et moi je suis entièrement disposé à travailler avec vous mon équipe et moi , nous pouvons vous aider à redresser l’économie , c’est sérieux encore courage ,je vous dit ils sabotent partout jusqu’à là où vous avez pas idée ,donc soyez vigilant .car ses gens n’aiment pas le Gabon ….

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