Dette intérieure : le palais présidentiel prône le soutien des PME
En temps de crise liée notamment à la pandémie du coronavirus, la présidence de la République plaide en faveur des petites et moyennes entreprises (PME) locales vis-à-vis desquelles l’Etat gabonais a une dette. Le paiement de ces créances devrait intervenir dans les meilleurs délais à en croire Noureddin Bongo Valentin.
Au moment où plusieurs entreprises locales font face à de graves tensions de trésorerie accentuées ces six derniers mois par l’épidémie de coronavirus, les autorités assurent être préoccupées par leur situation, au point que les travaux de la taskforce sur la dette intérieure mise en place en juin à l’initiative du président de la République ont été accélérés ces derniers temps. L’objectif étant de permettre de dissocier la dette justifiée de celle qui l’est moins et qui a été abandonnée de commun accord avec les opérateurs économiques n’ayant pas satisfaits à leurs obligations.
Et alors que ce travail de dissociation a été achevé avec l’annulation d’environ 100 milliards de francs CFA de réclamations, soit 2/3 de la dette intérieure, le palais présidentiel annonce le paiement imminent de la dette restante, donc celle justifiée. Le sujet était au centre d’un échange, lundi 5 octobre, entre le Coordinateur général des Affaires présidentielles et les responsables de la taskforce sur la dette intérieure. Au terme de cet échange, Noureddin Bongo Valentin a en effet annoncé que celle-ci «sera réglée avec diligence». D’autant plus que la survie des PME locales en dépend.
«En cette période de relance où les acteurs économiques doivent être soutenus, il est important que l’Etat s’acquitte des dettes qu’il a contractées en particulier auprès des entreprises locales, qui sont des PME en majorité», a écrit Conseiller spécial, porte-parole de la présidence de la République, Jessye Ella Ekogha, sur sa page Facebook.
2 Commentaires
Nourredine Bongo s’occupe des dettes quand le fameau Ali Bongo est sensé BIEN se porter. Allez comprendre ça.
Mais qu’attendons-nous pour mettre fin à cette comédie ? Ali Bongo qu’on nous fait croire même légume est infondé. Il EST bien MORT à Riyad en octobre 2018. On y croit de plus en plus. Pour un président « bien portant » qui n’a plus fait d’interview depuis octobre 2018, c’est qu’il est bien MORT.
Qu’est ce que Nourredine sait en économie ?