La capitale rwandaise, Kigali, abrite du 30 octobre au 2 novembre 2012 la septième Conférence économique africaine sur le thème : «le développement inclusif et durable à l’ère de l’incertitude économique».

La capitale rwandaise, Kigali, abrite du 30 octobre au 2 novembre 2012 la septième Conférence économique africaine

Conjointement organisée par la Banque Africaine de développement (BAD), la Commission économique pour l’Afrique (CEA) et le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud), cette conférence qui se tient dans un contexte de perspectives de croissance économique incertaines, réunira cette année des responsables politiques de haut niveau, dont plusieurs anciens chefs d’État, des chercheurs de renom et des experts du développement d’Afrique et du monde entier.

Selon ses organisateurs, «la conférence est la manifestation annuelle la plus complète sur l’économie et le développement de l’Afrique, ses perspectives macro-économiques, ainsi que le commerce, la finance et les politiques de développement dans un contexte mondial».

Durant trois jours, les participants discuteront, entre autres, de thèmes liés à la croissance inclusive de l’Afrique, au changement climatique, à l’emploi des jeunes et à la situation des économies africaines dans le contexte de la crise financière internationale.

La rencontre examinera la croissance économique, la réduction de la pauvreté et le développement inclusif, l’économie du développement durable avec des modèles durables de consommation et de production, la sécurité alimentaire et nutritionnelle et les perspectives d’une double révolution verte en Afrique.

Les participants examineront aussi les inégalités exprimées par les indicateurs de bien-être liés au revenu ou à  d’autres facteurs, le rôle de l’investissement direct étranger, du commerce, de l’intégration régionale et du nouveau partenariat économique, mais également le potentiel que cache la main-d’œuvre actuelle et future de l’Afrique, rappelant que «le nombre de jeunes Africains (doit) doubler d’ici 2045, alors que 27% d’entre eux sont déjà sans emploi ».

Cette réunion économique africaine reposera sur une série de sessions plénières thématiques, et des séances parallèles où seront passées en revue les recherches sur les politiques menées à travers le continent. Les analyses issues des différents échanges devraient permettre de comprendre les enjeux du développement inclusif et durable en Afrique ainsi que les options qui existent pour relever ces défis, au regard des incertitudes qui planent sur l’environnement économique mondial.

Beaucoup de grandes interrogations en somme, dont on espère qu’elles aboutiront à des projets concrets et non seulement, comme c’est une habitude pour ces sommets internationaux, à une liste de promesses destinées à rester dans le domaine de bonnes résolutions et des vœux pieux.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Encore eux dit :

    Des conférences africaines sans matérialisation de ce qui a été dit dans ces conférences ne sont que des conférences pieux sans importance!

    Le développement inclusif et durable à l’ère de l’incertitude économique ne peut qu’être atteint si nos gouvernements africains accordent une volonté politique, une sincérité, et une responsabilité sur le projet!

    Autre chose que ça, que du vent…

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