Développement local : Vers la redynamisation du Fonds de péréquation des collectivités locales

En marge des festivités de la 11e édition de la Foire transfrontalière annuelle d’Afrique centrale (Fotrac), à Kyé-Ossi, dans une ville du sud du Cameroun, le ministre de la Décentralisation, Mathias Otounga Ossibadjouo, a pris part, le 1er décembre, à la session du Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale (Feicom). Il y a annoncé la redynamisation du Fonds gabonais de péréquation des collectivités locales.

Le ministre de la Décentralisation, Mathias Otounga Ossibadjouo, présentant l’expérience gabonaise au Feicom, le 1er décembre 2020. © D.R.

Présent à Kyé-Ossi dans le cadre de la 11e édition de la Foire transfrontalière annuelle d’Afrique centrale (Fotrac), le ministre en charge de la Décentralisation, Mathias Otounga Ossibadjouo, a assisté aux travaux du Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale (Feicom). Les travaux ont été axés sur le thème «communes frontalières et intercontinentalité : opportunités de financement et de développement».

La délégation gabonaise, conduite par le ministre de la Décentralisation, a voulu s’imprégner de l’expérience camerounaise en matière de gestion des collectivités locales dans le cadre d’un partage d’expériences. Le Feicom est une institution chargée du développement local,  ce qui lui vaut le surnom de la «banque des communes».

Au cours de cette rencontre, Mathias Otounga Ossibadjouo en a profité pour annoncer la redynamisation du Fonds de péréquation des collectivités locales dont la mise en service est en étude. Un fonds équivalent du Feicom, avec l’objectif de financer les collectivités décentralisées. «Nous sommes dans un échange où les uns et les autres apportent leurs expériences pour une meilleure élaboration du produit fini. En matière de décentralisation au Cameroun, il y a des éléments sur lesquels il y a des avancées notables. Nous espérons aussi qu’il y ait des aspects sur lesquels le Cameroun fera appel à l’expérience gabonaise», a fait Savoir Mathias Otounga Ossibadjouo.

Selon ce dernier, «la décentralisation s’appuie sur deux points : l’aspect réglementaire et juridique et l’aspect financier pour accompagner les structures». «S’agissant du premier, le Cameroun se lance dans l’aventure régionale que le Gabon connaît déjà. A cet effet, sir le Cameroun est demandeur, le Gabon pourrait exposer sur l’expérience de la région», a-t-il laissé entendre.

Le ministre en charge de la Décentralisation est à Kyé-Ossi, où il a  participé le 29 novembre à l’ouverture de la 11e édition de la Fotrac. Un événement placé sous le thème «Concrétiser le processus de la Zone de libre-échange continentale après le Covid-19 pour le développement socioéconomique intégré de l’Afrique».