L’opposition partie prenante au Dialogue politique d’Agondjé, tenu entre mars et mai 2017, vient de transmettre au président de la Commission africaine un mémorandum dénonçant l’interruption unilatérale du processus d’application des actes dudit Dialogue par la majorité au pouvoir.

Remise du mémorandum au ministre plénipotentiaire de l’Union africaine, coordonnatrice du Bureau de liaison de l’UA, Hortense Nguema Okome. © D.R.

 

Les membres de l’opposition ayant pris partie au Dialogue politique d’Angondjé ont, au terme de deux importantes rencontres les 7 et 14 octobre 2020 avec le ministre plénipotentiaire de l’Union africaine, coordonnatrice du Bureau de liaison de l’UA, Hortense Nguema Okome, transmis au président de la Commission africaine, un mémorandum dénonçant l’interruption unilatérale du processus d’application des actes dudit Dialogue par la majorité au pouvoir.

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Ce mémoire de défense porté à la compétence de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples, vise à exiger le paiement de la solde mensuelle des membres du Comité de suivi-évaluation des actes dudit Dialogue sur une période de 36 mois. Il demande également la prise en compte des actes desdites assises pouvant impacter durablement le quotidien du peuple gabonais. Notamment, le paiement automatique des pensions retraites ; la mise à niveau des infrastructures de santé, de l’énergie, de l’éducation, de la route et des logements sociaux par l’adoption des plans triennaux.

« Le mémorandum indique par ailleurs que sur les 256 articles du Protocole d’accord référencé, 56 dispositions triées au volet ont été ordonnancées dans le corpus juridique de l’État. Les reformes approuvées sans consultation aucune du Comité de suivi se limitent aux questions constitutionnelles et électorales », souligne les membres de l’opposition.

Il est également posé, avec récurrence, la question de l’élargissement des prisonniers politiques par le mécanisme de la grâce présidentielle prévue par lesdits accords et enfin l’indemnisation des victimes de la crise poste électorale de 2016.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Jean jacques dit :

    Ces criminels réclament quoi? L’argent que vous avez cotise pour la tenue de ce dialogue?

  2. Le contribuable dit :

    Des vrais crétins, cette opposition de pacotilles. Ces traîtres réclament l’argent de l’argent de leur participation à la destruction du pays. Quelle a été votre contribution à ce dialogue? A cause de votre traitrise légendaire, le Gabon est devenu le seul pays au monde a opté pour un mandat présidentiel de 7ans. Vous méritez votre place dans les égouts de la république.

  3. Lavue dit :

    Tout est clair. Mais ça on le savait. Des imbéciles que personne n’a jamais reconnu comme opposant sont allés prendre part à un dialogue national. Le pouvoir qui a l’habitude d’acheter les nombreux nécessiteux et opportunistes que compte le pays savait qu’il allait s’en moquer par la suite.
    MAGANGA-MOUSSAVOU l’opposant de pacotille a été brillamment évincé de son poste bidon de Vice-Président, qu’il avait accepté simplement pour s’en mettre pleins les poches.
    Maintenant c’est au tour des charlots inconnus de réclamer 3 ans après ce qu’ils recherchaient réellement en prenant au « Dialogue National ». Bravo au régime de se moquer de ce genre de délinquants en cravates. L’Union Africaine, qui est une coquille vide n’y fera rien. Faut qu’ils aillent se mettre à genou chez l’handicapé ALI pour espérer quelque chose, c’est la seule voie à prendre.

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