Le bureau du Comité de suivi et d’évaluation des actes du dialogue politique d’Angondjé a livré, le 19 octobre, au Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, le bilan à mi-parcours de la mise en œuvre des recommandations de ce dialogue. 63% des 262 articles retenus lors de cette rencontre, du 28 mars au 26 mai 2017, ont été traduits en textes juridiques.

Le Premier ministre désormais au fait des activités du Bureau du Comité de suivi et d’évaluation des actes du dialogue politique d’Angondjé. © D.R.

 

Le Bureau du Comité de suivi et d’évaluation des actes du dialogue politique d’Angondjé, conduit par Eric Dodo Bouguenza pour le compte de la majorité et Mathieu Mboumba Nziengui pour celui de l’opposition, a été reçu le 19 octobre par le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda en présence de certains membres du gouvernement.

Il s’agissait pour les membres de cet organe mis en place à l’issue du dialogue politique d’Angondje qui s’était tenu du 28 mars au 26 mai 2017, de dresser au chef du gouvernement un bilan de l’ensemble de leurs activités, dans le cadre de le mise en oeuvre des recommandations de ce dialogue. Ceux-ci devaient également définir les mécanismes favorisant une meilleure réalisation de leur feuille de route.

Selon les membres du comité de suivi, la mise en œuvre des actes du dialogue politique oscille entre 60 et 63%. «Nous sommes globalement satisfaits des avancées liées à la mise en acte des recommandations issues du dialogue politique d’Angondjé. Nonobstant les pesanteurs fonctionnelles, logistiques et organisationnelles rencontrées au cours de notre travail», a déclaré Dodo Bouguendza. Le Secrétaire général du parti démocratique gabonais (PDG) a assuré que le gouvernement est désormais au fait de la situation et qu’il ne lui reste plus que de  mettre en œuvre les 37 % d’actes restants sous forme de textes juridiques.

Si cette rencontre a permis à Rose Christian Ossoucka d’être édifiée sur le bilan des activités de ce comité, elle lui a tout autant de se renseigner sur les difficultés rencontrées par les membres de cet organe de suivi et évaluation des Accords d’Angondjé. Car, selon Mathieu Mboumba Nziengui, «le comité de suivi n’a vraiment pas existé pour travailler comme il se doit». Ce dernier  a souhaité que le gouvernement mette tout en œuvre pour que tous les actes issus du dialogue soient appliqués.

 
GR
 

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