Au Gabon, le Dialogue national inclusif (DNI) suit son cours avec les travaux qui s’intensifient au sein des différentes commissions, mais pour la Coalition pour la nouvelle République (CNR) de Jean Ping craint que cette rencontre n’accouche d’une souris. 

Instantané des travaux en commission au DNI. © D.R.

 

Préparation à huis clos par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) et le gouvernement de la Transition du dialogue national inclusif (DNI) ; nominations d’autorité par le CTRI et le gouvernement des membres du bureau du dialogue, des bureaux des trois commissions et les membres des bureaux des douze sous-commissions ; désignation d’autorité par le CTRI et le gouvernement des membres des partis politiques au mépris de la loi les régissant ; désignation d’autorité par le CTRI et le gouvernement, des participants au Dialogue.

Affectation d’autorité par le CTRI et le gouvernement, des participants dans des commissions et sous-commissions sans tenir compte de l’expertise de chaque membre ; précipitation de l’organisation et impréparation du DNI sous prétexte des exigences de la communauté internationale. Au Gabon, la Coalition pour la nouvelle République (CNR) de Jean Ping fait autant de griefs au DNI. Alors que les travaux s’accélèrent au sein des commissions, la CNR doute de l’aspect démocratique de cette rencontre, se demande si le CTRI veut conduire le Gabon vers la démocratie par la dictature militaire et interroge les problèmes de fond proposés en discussion.

Rachel Andeme, porte-parole de la CNR, le 11 avril 2024. © GabonReview/Capture d’écran

L’échec d’une rencontre pourtant attendue ?

«Ce que la CNR redoute est de mise», a déclaré le porte-parole de la CNR le 11 avril. À travers cette déclaration, la formation politique de Jean Ping pointe du doigt un gaspillage d’argent en soulignant que les réflexions sur les thématiques sectorielles relevant des programmes de gouvernement existent déjà. «Dépenser tant de milliards pour les actualiser ou les corriger à la marge, interroge sur le vrai dessein de ces assises», a déclaré la porte-parole. «De quoi s’agit-il ? Veut-on nous ramener à la pensée unique ou à un programme commun de gouvernement ? Où est-ce le Roi qui sollicite les états généraux pour alimenter et asseoir son règne ?» s’interroge la formation de Jean Ping.

La CNR craint en outre «que cette rencontre n’accouche que d’une souris». Elle redoute «qu’elle ne puisse rien apporter de plus par rapport aux rencontres précédentes, à cause de l’absence des thèmes qui sont à l’origine des crises au Gabon, notamment : la Gouvernance politique et la responsabilité subséquente». La CNR semble prédire l’échec du DNI et indique que cette rencontre «devait être celle de l’élaboration d’une vision du développement de la gouvernance politique du Gabon, à travers des institutions restaurées ou revisitées afin que tous les enfants du pays s’accordent sur les principes, valeurs et règles fondamentaux de notre vivre-ensemble».

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Gayo dit :

    Ce dialogue quand on voit la reine des soldats têtues. Un groupuscule radicale qui à soutenu la gouvernance d’Ali Bongo avec mépris, condescendance et violence de tout genre, on se dit c’est foutu. Avoir des personnes de si mauvaises qualité à l’opportunisme reconnu prouve qu’on an mis le ver dans le fruit. Si on est d’accord que ce dialogue ne devrait plus faire la consécration des intrigues politiciens, il n’en demeurre pas moins que racine des maux les plus profond est la gouvernance politique. Oligui en voulant faire croire le contraire nous met dans une entourloupe. Il sera combattu alors qu’il ramène ses amis voyous du PDG qui ruiné ce pays. Il sera facile à cueillir en voulant jouer avec le peule

  2. Jean Jacques dit :

    C’est bien,de dénoncer mais il faudrait introduire dans la constitution que la femme, fils,parents ne s’impliquent pas dans la gestion du pays, aujourd’hui au Gabon on voit les femmes d’olingui, son frère, même son père ils pensent que le Gabon est devenu leur entreprise.

    • Gayo dit :

      Ferme la JJ. Tu ne disais pas ca quand tes maitres Nourredine et Sylvia gouvernaient a la place d’Ali Bongo. Zita même si elle en fait un peu trop, ne s’implique pas dans la gouvernance. On devrait plutôt dire que les étrangers naturalisés de ton acabit et les binationaux ne doivent plus occuper des postes stratégiques ou de souveraineté.

  3. Akoma Mba dit :

    Akoma Mba avait déjà signalé que cette Réuninon ne pouvait accoucher que d’une souris.
    Ce dont le Gabon a besoin ce sont des élections libres. Les institutions en place sont bonnes mais bafouées par les les tenants du pouvoir déchu.
    Et si on continue à penser que les militaires qui nous assassinaient après chaque Coup d’Etat Electoral sont des sauveurs, on n’est donc pas sortis de l’auberge.

    Le vol des Rappels de solde et la revalorisations humiliantes des pensions constituent une injure et malgré cela, les moutons que sommes les gabonais danseent de joie.

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