En attendant la plénière devant débuter le samedi 6 avril, les présidents, les rapporteurs des commissions et des sous-commissions du Dialogue national inclusif (DNI) sont en formation au stade d’Angondjé. Ils ont été outillés sur la méthodologie de travail. Une démarche visant à renforcer, au préalable, les capacités des différents acteurs de ce rendez-vous national en matière de collecte, de traitement et de synthèse des contributions. 

Les présidents et rapporteurs des commissions et sous-commissions du DNI en renforcement des capacités, le 4 avril 2024 au stade d’Angondjé. © AGP

 

Assises devant permettre l’écriture d’une nouvelle page de l’histoire du Gabon, le Dialogue national inclusif (DNI) ouvert le 2 avril dernier par le président de la Transition suit son chronogramme tel qu’établi. Ce jeudi, 4 avril, les acteurs, notamment, les présidents des commissions et sous-commissions ont été en séminaire dans le but de peaufiner leurs méthodes de travail. Le secrétariat technique, chargé de la coordination de la Réforme des institutions, Arsel Moro Ngui, a en effet animé un atelier de formation dans cette perspective.

«Il n’y a pas que les travaux en commission, il y a aussi les séminaires de formation parce que dans le bureau et comme chez les commissaires, il y a beaucoup de néophytes qui doivent s’imprégner de ce genre d’assises et avoir une certaine discipline de travail», indiquait, la veille, le porte-parole du Dialogue, monseigneur Jean Bernard Asseko Mvé.

L’exposé fait par le Dr Moro Ngui fait donc partie du programme arrêté par le Bureau du Dialogue national. L’objectif étant la formation, la mise à niveau, le renforcement des capacités des différents acteurs du Dialogue.  

Le formateur explique que «cette formation a pour but de sensibiliser, d’informer les participants au Dialogue national, notamment les présidents et les rapporteurs des commissions et sous-commissions, à la méthodologie de collecte, de traitement et de synthèse des contributions». 

Le séminaire permet en outre de leur donner des outils de méthodologie sur le déroulé des travaux en commission et en sous-commissions, pour les semaines à venir, ce d’autant plus que les résolutions issues de cet événement politique majeur auront un impact considérable sur le pays au cours des prochaines années.

Le gouvernement a fait savoir que plus 38 000 doléances et suggestions ont été recueillies au terme de l’appel à contributions. Elles devaient être donc synthétisées par les commissaires pour aboutir à des recommandations concrètes à transcrire dans la future Constitution de la République gabonaise.

 
GR
 

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