Un cadre de formation idéal pour la jeunesse gabonaise. C’est la promesse du Dialogue national inclusif (DNI) aux apprenants du Gabon. La plupart des propositions au sein de la sous-commission Formation concernaient aussi bien l’amélioration du cadre d’apprentissage que l’amélioration des conditions des personnels d’encadrement pour aboutir à l’idéal recherché. La présidente de ladite sous-commission a affirmé, mercredi 24 avril, que les propositions retenues au terme des travaux vont «dans le sens de l’amélioration».

Des membres du bureau de la commission sociale, dont le Pr Elsa Ayo Bivigou (à gauche). © D.R.

 

Violence atteignant des proportions alarmantes en milieu scolaire, conditions d’apprentissage difficiles, insuffisance des moyens, harcèlement des enseignants, offre de formation inadaptée et bien plus. Au Gabon, les contributeurs au Dialogue national inclusif (DNI) ont estimé que plusieurs facteurs entretiennent la mauvaise qualité de la formation dans le pays et ont esquissé plusieurs propositions pour améliorer l’existant. Ces propositions ont particulièrement été analysées au sein de la sous-commission Formation qui a tenu sa plénière restreinte ce mercredi 24 avril à l’instar d’autres sous-commissions de la commission Sociale.

«Nous venons de terminer avec satisfaction les travaux de la sous-commission Formation. Nous évoluons donc dans le sens de l’amélioration de la scolarisation de nos enfants, de la jeunesse gabonaise», a commenté à l’issue de la plénière restreinte, la présidente de la commission Sociale, le Pr Elsa Ayo Bivigou. «Les propositions concrètes vous seront données par le bureau national, faites-nous confiance, ça va aller dans le sens de l’amélioration», dit-elle. Ces propositions concernent spécifiquement l’amélioration du cadre de l’enseignement, du cadre des structures de formation, du personnel enseignant ; la régularisation des situations administratives du personnel enseignant qui a souvent objet de polémique dans le pays.

«La commission n’a fait que rendre un peu plus clair, ce que les Gabonais ont proposé»

Mais aussi, l’amélioration de la sécurité dans les écoles. Plusieurs contributeurs ont évoqué les violences qui augmentent au sein des établissements, soulignant l’urgence de prendre des dispositions dans ce sens. «Nous partons sur un cadre de formation idéal pour la jeunesse gabonaise», a promis Elsa Ayo Bivigou. Si les décisions finales seront rendues publiques lors de la plénière générale du 27 avril, elle indique néanmoins que la décision a été prise de renforcer la sécurité aux abords et, à l’intérieur des établissements. Ce qui passe notamment par la création d’un corps des surveillants avec un point d’honneur sur l’amélioration de la formation de ces surveillants et un renforcement des effectifs.

«Car quand on parle de sécurisation de nos enfants au sein des établissements, on parle bien sûr de surveillants», a souligné Elsa Ayo Bivigou selon qui, les travaux ont également porté sur l’augmentation du nombre d’enseignants, la qualité des enseignants pour n’avoir que des enseignants adaptés aux besoins des citoyens gabonais. «Nous sommes entièrement satisfaits du travail qui a été fait par les commissaires de la sous-commission Formation qui ont travaillé d’arrache-pied pour répondre aux attentes des citoyens puisque tout le travail s’est appuyé sur les contributions citoyennes de nos populations», a déclaré le rapporteur de la sous-commission Formation, Biyambou Pendy. 

 
GR
 

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