À moins de deux semaines de l’ouverture du Dialogue national inclusif, les organisations de la société civile gabonaise (OSC), représentant les femmes, les jeunes et les personnes vulnérables invitent les institutions organisatrices de cet évènement majeur à mettre en place des quotas de représentativité dans toutes les instances. Notamment 30% aux femmes, 20% aux jeunes et 10% aux personnes vulnérables.

Les organisateurs du Dialogue national inclusif invités à à mettre en place des quotas de représentativité dans toutes les instances. © D.R.

 

À travers un communiqué rendu public le 18 mars 2024, les organisations de la société civile gabonaise (OSC) représentant les femmes, les jeunes et les personnes vulnérables réclament une mise en place des quotas de représentativité dans toutes les instances du dialogue national inclusif. Sur les 580 participants attendus, elles invitent les institutions organisatrices de ce grand rendez-vous de la vie politique du Gabon, prévu du 2 au 30 avril prochain, à fixer à 30% le quota des femmes, soit 176 femmes, à 20% celui des jeunes, soit 116 jeunes et à 10% le quota des personnes vulnérables, soit 58 personnes. 

«Le dialogue national inclusif ne peut être légitime et représentatif de l’ensemble de la population gabonaise sans une participation significative des femmes, des jeunes et des personnes vulnérables. L’inclusion des groupes marginalisés permettra de mieux prendre en compte leurs besoins et aspirations dans les décisions politiques», indique le communiqué. Cette sollicitation de l’OSC s’appuie sur la Charte de la transition en son article 1er réaffirmant les valeurs prônées par la constitution du 26 mars 1991 ; valeurs qui militent notamment pour l’inclusion et la participation de tous. 

Aussi, la participation inclusive et représentative des femmes, des jeunes et des personnes vulnérables est déterminante pour construire un Gabon plus juste, plus inclusif et plus prospère grâce à la diversité des perspectives et des expériences que peuvent apporter toutes les catégories sociales, réunies dans un esprit constructif. 

Plusieurs recommandations ont également été évoquées par l’OSC pour la réussite de ce dialogue. Notamment que les lieux de dialogue soient rendus accessibles aux personnes en situation de handicap ; de garantir la présence d’interprètes pour les personnes ne maîtrisant pas la langue française, et pour les malentendants ; de prévoir la participation des guides aveugles sur les lieux du dialogue ; de produire des supports d’information adaptés aux besoins des personnes vulnérables, en utilisant des formats accessibles à tous et dans des langues locales et enfin d’assurer une retransmission complète de l’ensemble du dialogue national inclusif.

 
GR
 

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