En conclave à Libreville à partir de ce vendredi 15 jusqu’au dimanche 17 mars, l’ensemble des églises pentecôtistes, charismatiques, missionnaires et de réveil du Gabon prévoient pour le 30 mars prochain l’organisation d’une journée nationale de prière en vue de garantir la bonne tenue du Dialogue national inclusif d’avril.

Le patriarche Jude Benjamin Ngouwa, donnant lecture du communiqué du Corps de Christ au Gabon, le 13 mars 2024 à Libreville. © GabonReview

 

«À la veille de l’ouverture du dialogue national, nous allons prier pour la paix, pour que les acteurs de ce dialogue ne parlent pas pour eux-mêmes, mais qu’ils parlent pour la nation», a annoncé, mercredi 13 mars à la faveur d’un point presse, le Révérend pasteur Louis Gaspard Obiang. Le leader du ministère évangélique Son de la Trompette précise que cette rencontre qui devrait simultanément se tenir à l’intérieur du pays aura lieu le 30 mars prochain à Libreville. Il s’agit pour le groupement religieux dénommé Corps de Christ au Gabon de prendre une part active aux assises prévues du 2 au 30 avril 2024.

En prélude à ces pourparlers, l’ensemble des églises pentecôtistes, charismatiques, missionnaires et de réveil tient ses propres assises nationales à partir de ce vendredi 15 jusqu’au dimanche 17 mars. «L’urgence des enjeux actuels dans notre pays [nous] commande de [nous] organiser pour parler d’une seule voix. L’esprit fondamental de l’Église l’exige et notre pays en a besoin», a justifié le responsable principal des Assemblées de Dieu du Gabon (ADG), le patriarche Jude Benjamin Ngouwa, expliquant qu’à l’instar d’autres communautés religieuses, il est nécessaire pour leur groupement de travailler à la formalisation d’une organisation faîtière devant les représenter lors du Dialogue national inclusif.

Au cours de ces travaux ayant été précédés par des «pré-assises» tenues à Libreville et dans les capitales provinciales, les participants auront à définir le type d’organisation, de fonctionnement et les prérogatives de la structure faîtière à créer ; statuer sur le fondement doctrinal et la confession de foi communs au courant religieux des membres du Corps de Christ au Gabon ; et élaborer le code d’éthique et de déontologie pour la protection de la fonction pastorale et de ministre du culte.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Kobbe dit :

    EGLISE & ETAT: RECIT CONTINUEL D’UN ENDORMISSEMENT SPIRITUEL DES MASSES
    DIEU n’est pas dans nos élucubrations du  »political gospel. » Depuis l’Empire Romain (et certainement bien avant), l’Église a toujours été le maillot soft et hypnotisant de la politique. L’Église travaille avec l’ État, les deux ont toujours étaient partenaires et camarades d’armes même dans le plus macabres de l’Histoire humaine (esclavagisme, colonialisme).

    Chasser le naturel il revient au galop, dit-on. Aujourd’hui la même Église affole et endorme les populations du continent en se métamorphosant sous forme des Églises dite des réveil et autres ramifications propres aux folklore Africain pour s’adapter au milieu des africains ainsi que leur écosystème. Tout ceci au regard amusé de l’Occident (chantre de la Chrétienté qui endort les Africains depuis plus 500 ans) qui voit avec amusement son oeuvre grandir chaque jour en ‘’mode auto’’ par des autochtones endormis mentalement. Ainsi, aux rythmes endiablés de prédications des PAPPAS PASTEURS (starts et coqueluches du moment) on offre une cure unique à tous les maux sociaux de la société Africaine: LA PRIERE. Contre la pauvreté, priez! Contre le chômage, priez! Contre la maladie, priez! Martèlent les flamboyant pasteurs dans leurs églises (parfois des chambrettes, ou lieu des boissons transformés au matin en lieu de culte pour l’Eternel).

    Comme par magie tout va changer par la simple carême des prières. Donc, contre la famine la manne va nous tomber ciel par la prière. Oubliant que DIEU est le tout premier laboureur et entrepreneur de tous les temps, lequel a crée Ciel et Terre par l’œuvre du travail: les dits hommes et femme de Dieu oublient de prôner l’acharnement au travail et à l’entrepreneuriat, mais incitent la population à s’ agenouiller et prier pour la prospérité socio-économique des pays Africain. Et pour endormir les endormis davantage des campagnes des  »guérisons miracles » sont lancées mensuellement. Nos dormons et nous nous réveillons dans notre famine et chômage: mais les ‘’hommes de Dieu’’ sont au bon humeurs et s’enrichissent car ils font du business spirituel qui est gratifiant financièrement.

    Les femmes, émotionnellement fragiles, sont un noyau vital des mouvements spirituels actuels: une seule femme convaincue égale tout un foyer ou une famille acquise à une cause populaire ténébreuse teintée d’une fausse spiritualité dans laquelle DIEU est bien absent. Malgré des abus allant même jusqu’à la pédophilie et autres délits conjugaux, l’ État ne régularise rien et ne change rien: tout simplement par ce que face à la masse populaire connue souvent comme un potentiel danger pour la survie des regimes politiques: avoir une population docile et endormie par les boutoirs du gospel crée un climat éternel pour la prospérité des pouvoirs politiques et religieux. Seule une population éveillée (au besoin rebelle) et bien guidée change son propre destin.

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