Le 5 janvier, le ministre de l’Économie était à Ntoum pour s’assurer du bon fonctionnement du projet de «digitalisation du dispositif de collecte de certaines ressources de l’État» dont la phase test a été réalisée par l’Agence nationale de promotion des investissements du Gabon (ANPI-Gabon). Objectif du projet : sortir les opérateurs économiques de l’informel.

Mays Mouissi et sa suite le 5 janvier à Ntoum. © D.R.

 

Le 6 décembre dans la commune Ntoum, l’Agence nationale de promotion des investissements du Gabon (ANPI-Gabon), lançait la phase test de la campagne ANPI-Mobile. Objectifs, sensibiliser, géolocaliser et formaliser les opérateurs économiques exerçant dans l’informel. Si elle est arrivée à terme le 20 décembre, le 5 janvier, le ministre de l’Économie et des Participations s’est rendu dans cette partie du Grand Libreville dans le cadre du projet dit «Digitalisation du dispositif de collecte de certaines ressources de l’État» dont la phase test a été réalisée par l’ANPI-Gabon via sa campagne ANPI-Mobile.

Instantané de la rencontre du 5 janvier. © ANPI-Gabon

Sortir de l’informel

Après les activités de sensibilisation, de géolocalisation et de formalisation des opérateurs économiques Mays Mouissi y est allé rencontrer et échanger avec les opérateurs économiques pour leur expliquer les objectifs poursuivis par le gouvernement à travers le projet de «Digitalisation du dispositif de collecte de certaines ressources de l’État» et les protections attachées à ce dispositif pour les opérateurs économiques dans l’exercice de leurs activités ; remettre des documents administratifs aux opérateurs économiques ayant régularisé leur situation administrative.

S’assurer sur le terrain de l’effectivité du module de paiement mobile qui doit compléter la formalisation des entreprises, dans cet environnement pilote. «Au cours de ce pilote, nous avons sensibilisé au total plus de 1 000 opérateurs ici à Ntoum. Ce qui a permis d’enclencher le processus de formalisation de ces derniers», a fait savoir Ghislain Moandz Mboma, le directeur général de l’ANPI-Gabon. L’idée, a indiqué Mays Mouisse «c’est de faire en sorte que de l’argent qui échappait à l’État et qui était totalement dans le secteur informel revienne progressivement dans les caisses de l’État et vienne grossir les recettes de l’État sur des agents économiques qui n’étaient pas fiscalisés jusque-là».

Pas d’impact sur les prix affichés des marchandises

Si la démarche implique que les opérateurs économiques et consommateurs utilisent les moyens digitaux à l’instar du mobile banking, le ministre explique «nous allons arriver à payer une partie de l’impôt là-dessus sans qu’il n’y ait un impact sur les prix affichés des marchandises». Insistant sur le fait qu’avec cette opération de digitalisation est question de sortir de l’informel, Mays Mouissi s’est réjoui des résultats. «Ce qu’on a réussi à faire aujourd’hui, c’est arriver à formaliser les opérateurs qui étaient dans le secteur informel qu’on a sorti du secteur informel, qui sont aujourd’hui enregistrés, identifiés, sur lesquels demain on pourra collecter», a-t-il dit.

«Quand vous êtes dans le secteur informel, vous payez plus que lorsque vous êtes dans le secteur formel», a-t-il dit aux opérateurs économiques se félicitant par ailleurs, des dispositions prises par l’ANPI-Gabon pour l’installation d’un bureau à Ntoum. Dans cette optique, il a visité les installations de l’ANPI-Gabon à Ntoum pour s’approprier le processus digitalisé de formalisation des entreprises appliqué. Il a également marqué sa disponibilité à accompagner le Guichet de l’investissement «dans la constante amélioration des procédures de formalisation des entreprises, notamment par le test du paiement mobile».

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Ngomboh ghedogha dit :

    c’est une bonne chose, juste que bon nombre d’operateurs économiques sont illettrés

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