Au Dialogue national inclusif (DNI) ce jeudi 25 avril, les plénières restreintes se sont poursuivies avec la commission Politique. La première sous-commission à se prêter à l’exercice a été «Régime et Institutions politiques» qui, durant les travaux en sous-commission, a analysé 5 624 contributions. Les débats étaient houleux au regard du contexte politique ces dernières années, mais selon le président la commission Politique, le consensus a dû prévaloir.

Noël Bertrand Boudzanga (micro) lors de la plénière restreinte de la sous-commission «Régime et Institutions politiques». © DNI

 

«Le débat qui s’est passé dans la plus belle et plus grande sérénité. L’esprit qui a prévalu est qu’il n’y avait pas d’un côté les membres du bureau du Dialogue national et de l’autre les commissaires», a au sortir de la première plénière restreinte de la  commission Politique ce jeudi 25 avril, le Pr Noël Bertrand Boudzanga, le président de ladite commission. Si les questions politiques ont tendance à fâcher, il a indiqué que les débats étaient houleux, mais que l’intérêt national a primé. «Des points sur lesquels il y a eu des tensions, nous avons fait prévaloir le consensus», a-t-il déclaré.

«Oui, il y aura inévitablement des gens qui peuvent être déçus sur tel ou tel aspect, mais dans l’ensemble, de toutes les manières on ne peut pas tout avoir», a ajouté le président selon qui les concessions étaient nécessaires pour «obtenir des choses essentielles». «Je pense que, qu’il s’agisse des membres du bureau du Dialogue national ou des commissaires, ce qu’on a fait prévaloir c’est l’intérêt national et donc garder ce qui était essentiel pour nous tous», a-t-il insisté. Reconnaissant que l’œuvre humaine est imparfaite, il a rappelé que les commissaires n’ont fait que travailler sur les contributions faites par les Gabonais.

«Il y a eu des points de désaccord et ensuite des consensus parce qu’il fallait avancer», a dit Noël Bertrand Boudzanga. Depuis le début des plénières restreintes, le DNI a enregistré pour la première fois des débats aussi houleux, voire passionnés. Cette sous-commission, « Régime et institutions politiques« , a traité des questions qui ont motivé le coup d’État du 30 août 2023. Constitution, Cour constitutionnelle, autres institutions, gouvernance, Parti démocratique gabonais (PDG), autres partis politiques, élections, démocratie, durée de la Transition, etc. : elle a touché le cœur de la vie sociopolitique du pays.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Eternité dit :

    Cela ne présage de rien de bon des lors que l’on parle de Consensus ?!!!!
    Sois tout le monde oeuvre pour le nouveau Gabon, soit vous eouvrez pour le statut quo…
    bref, nous allons vraiment tomber de haut …

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