Excipant leur de droit de réponse, les administrateurs de la ‘Plateforme WhatsApp Dialogue National’ démentent l’article de GabonReview intitulé «Dialogue national : le gouvernement dégomme un faux rapport qui enflamme la Toile». Ils contestent que leur rapport soit un faux émanant du gouvernement et affirment qu’il s’agit de propositions de citoyens lambdas, sans affiliation politique, répondant à l’appel du chef de l’État. Ci-après, ledit droit de réponse, suivi de la mise au point du ministère de la Réforme des Institutions dont le communiqué a suscité notre article.

© GabonReview

 

Le droit de réponse :

Nous soussignés, membres du forum whatsapp agissant en qualité d’administrateurs du forum whatsapp Dialogue National : appel à contribution vers une refondation de l’Etat, entendons par la présente faire usage du droit de réponse suite à un article litigieux paru dans votre journal en ligne, le 04 janvier 2024, journal dont vous avez la gestion.

En effet, dans son article intitulé Dialogue national : le gouvernement dégomme un faux rapport qui enflamme la toile, des informations erronées concernant notre contribution au dialogue national ont été diffusées. Nous souhaitons donc apporter les corrections suivantes :

  • Le document déposé au Ministère de la réforme des institutions est bel et bien une contribution faite par un millier de Gabonais encadrés par une vingtaine d’administrateurs. Ce n’est donc pas un rapport gouvernemental, encore moins un Fake comme cela a été mentionné par votre journal. Le récépissé de dépôt joint en annexe est la preuve tangible de ladite contribution.
  • Le document ne porte aucune onction de la Présidence. Il utilise juste en page de garde, une image-photo de la Présidence, représentation de la plus haute instance du Gabon et par conséquent instigatrice de ce dialogue à venir.
  • Il ne saurait être un cheval de Troie du gouvernement qui aurait déjà élaboré ses conclusions du dialogue, car notre document est bien intitulé Contribution pour le dialogue national à venir Avril 2024. En conséquence, nous n’avons jamais eu la pensée de contourner le processus en cours, d’autant plus que nous avons respecté les procédures de rédaction ainsi que les délais de dépôt en date du 29 novembre 2023 en conformité avec la première date butoir du 30 novembre 2023.
  • Nous tenons, par ailleurs, à préciser que notre document ne souffre d’aucune ambiguïté, d’aucun calcul politicien, d’aucune aspiration politicienne et d’aucun lobbying d’hommes politiques. Il n’est en

aucun cas lié à une appartenance politique quelconque. En revanche, il résulte du travail d’un millier de Gabonais réunis au sein d’une plateforme whatsapp et répondant à l’appel solennel des plus hautes autorités adressé au peuple Gabonais.

Nous tenons à souligner l’exactitude de ces informations pour le respect de la déontologie journalistique et la préservation de notre réputation et notre dignité. Nous vous remercions de bien vouloir publier, dans les délais raisonnables, ce droit de réponse dans les mêmes conditions de visibilités que l’article initial, ce conformément à la loi, et de nous confirmer la date de parution.

Nous restons à votre disposition pour toute information complémentaire et vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Auteurs : Les administrateurs de la plateforme

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La mise au point du ministère de la Réforme des Institutions :

Le 3 janvier 2024 le Ministre de la Réforme des Institutions, Madame Murielle MINKOUE épouse MINTSA, a attiré, par un communiqué de presse, l’attention du public sur les informations confuses relayées sur les réseaux sociaux, à travers un document PDF daté du 29 novembre 2023, dénommé abusivement « Rapport Préparatifs du dialogue National ».

Même si l’intitulé de ce document est « Contribution pour le Dialogue national à venir Avril 2024 », il a suffisamment créé la confusion dans l’opinion. D’où les nombreux appels que le Ministère de la Réforme des Institutions a reçu de tiers, qui croyaient qu’il s’agissait d’un document officiel.

Le communiqué de presse ne vise donc pas à dénoncer la contribution de ces compatriotes, mais plutôt l’usage abusive des timbres Présidence de la République, Primature et Ministère de la Réforme des Institutions en en-tête dudit document, à l’origine de la confusion.

Fait à Libreville, le 11 janvier 2024

Le Ministère de la Réforme des Institutions

 

 
GR
 

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