Le Gabon célèbre ce 30 mai la Journée nationale des droits de l’Homme. Commémorée dans un contexte marqué par la propagation du Covid-19, les manifestations ont été abrégées et l’événement placé sous le sceau de «la préservation des vies et du respect des libertés individuelles».

Au nom du ministre Erlyne Antonela Ndembet-Damas, le secrétaire général du ministère de la Justice, François Mangari, s’est exprimé, le 30 mai, à l’occasion de la journée nationale des droits de l’homme. © Communisation ministère de la Justice

 

Placée sous le thème de «la lutte contre le Covid-19 dans le respect de l’État de droit et de la dignité de la personne», la journée nationale des droits de l’homme n’a pas enregistré de manifestations notables, ce 30 mai, au Gabon. La pandémie du coronavirus a obligé le gouvernement à énoncer des restrictions impactant justement ces libertés. C’est dans ce contexte, qu’au nom du ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Erlyne Antonela Ndembet-Damas, une allocution a été livrée par le secrétaire général de ce département gouvernemental, François Mangari. Celui-ci est revenu, entre autres, sur la priorité des autorités du pays à protéger la santé de tous, dans le respect des libertés individuelles, pour le bien-être et le développement du Gabon.

Visuel de la campagne 2020 de la Journée nationale des droits de l’homme © Communisation ministère de la Justice

François Mangari a rappelé que le Covid-19 est la priorité des plus hautes autorités du pays, en tête desquelles le président Ali Bongo qui n’a de cesse de prendre des mesures, à caractère économique et social, pour lutter contre la propagation de la pandémie en cours. Mais aussi en contribuant à la préservation des droits fondamentaux de la personne, et, partant, de sa dignité humaine.

Pour le ministre de la Justice, la réalisation des droits humains passe aussi par «un système de santé accessible à tous». «C’est pourquoi, dans sa recherche constante du bien être des Gabonais, le président de la République, a pris en charge la gratuité, au profit des populations économiquement faibles, des consommations d’eau et d’électricité, des soins de santé ainsi que la prise en charge des loyers», a-t-il rappelé, précisant que «malgré les quelques difficultés observées, le gouvernement s’emploie à mettre en application les mesures qui impactent positivement le quotidien de nos compatriotes et traduisent le respect par le Gabon, de ses engagements en matière des droits de L’Homme».

Aux forces de l’ordre de veiller au respect des droits de l’Homme

Le ministre de la Justice estime que sortir victorieux de la guerre contre le Covid-19 est fonction du respect des mesures prises par les services compétents. «À cet effet, nous invitons les populations à faire montre de civisme, en respectant les diverses mesures édictées par le gouvernement dont les mesures barrières et d’hygiène, les horaires du couvre-feu», a souligné le représentant du ministre, rappelant que «l’implication individuelle et collective des uns et des autres, notamment par l’adoption d’un comportement civique et l’observation des mesures barrières qu’impose le contexte de crise sanitaire actuel» sont nécessaires.

Le gouvernement encourage par ailleurs les forces de l’ordre à veiller au respect des droits de l’Homme et des libertés individuelles dans le cadre de l’accomplissement de leur mission de surveillance des mesures édictées.

Cette adresse a été également l’opportunité pour revenir sur les dispositions à prendre à l’endroit des enfants et des personnes vivant avec un handicap et celles du troisième âge en temps d’urgence sanitaire. Les enfants méritent prioritairement une protection très spéciale de la part des parents ou tuteurs et des responsables des institutions de protection, tels que les centres d’accueil, les orphelinats, les prisons, les commissariats de police et les brigades de Gendarmerie. Une invite a été lancée, aux parents, à plus de vigilance en ce temps de crise sanitaire, en s’assurant de ce qu’ils suivent les cours télévisés et numériques institués par les autorités.

La journée nationale des droits de l’homme a été instituée, au Gabon, par un décret datant du 15 janvier 2007.

 
GR
 

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