À l’instar de la communauté internationale, le Gabon célèbrera, ce vendredi 8 mars 2024, la Journée internationale des droits des femmes. Prononçant son discours de circonstance, Nadine Nathalie Awanang épse Anato, ministre des Affaires sociales, a assuré que le pays s’engage à «consolider et accroître la promotion et la protection de la femme gabonaise dans le processus de Transition».

Nadine Nathalie Awanang épse Anato prononçant son discours, le 7 mars 2024. © GabonReview

 

8 mars. La date est historique et cette année 2024, le Gabon se joint au monde entier pour célébrer la Journée internationale des droits de la femme. Cette journée, a rappelé la ministre des Affaires sociales, puise ses racines dans les luttes courageuses des femmes ouvrières qui en Europe et aux États-Unis au début du 20e siècle, luttaient pour l’égalité sociale. Selon Nadine Nathalie Awanang épse Anato s’aligne au thème de cette année, «Investir en faveur de la femme, accélérer le rythme», et s’engage à «Consolider et accroître la promotion et la protection de la femme gabonaise dans le processus de transition».

Depuis son accession à la souveraineté internationale, a rappelé le membre du gouvernement, le pays s’est attaché à respecter les normes internationales en matière de droits des femmes. De la loi sur les quotas à la révision des codes civil et pénal, a-t-elle énuméré, «tout est mis en œuvre pour garantir une émancipation sociale sereine en faveur des femmes». Elles continuent, pour ainsi dire, d’occuper des postes clés aussi bien dans l’appareil administratif que dans le monde politique. «Elles peuvent avec fierté se reconnaître à travers la confiance placée en plusieurs d’entre nous pour jouer des rôles essentiels dans la gestion institutionnelle de notre pays», a commenté Nadine Nathalie Awanang épse Anato.

Des défis à relever

Cependant, dit-elle, «des défis persistent». Le gouvernement s’engage donc à mettre en œuvre des politiques holistiques, renforçant les normes culturelles positives, soutenant l’éducation des filles et luttant avec détermination contre les violences basées sur le genre. «La Constitution de 1991 et la Charte de la Transition garantissent l’égalité de tous les citoyens devant la loi», a-t-elle relevé soulignant que des initiatives de sensibilisation sont déployées en ce sens, mais des efforts accrus sont nécessaires pour toucher toutes les femmes gabonaises. «Le thème de cette année appelle à une mobilisation continue pour promouvoir les droits des femmes», a-t-elle déclaré.

Ce thème, estime-t-elle, souligne l’importance d’investir dans les femmes pour dynamiser le progrès socio-économique. Le Gabon aspire pour ainsi dire, à un avenir où les femmes jouent un rôle central dans tous les aspects de la société d’où sa propension à renforcer les ressources pour la formation, l’accès au financement et à créer un environnement favorable. «Unissons nos efforts pour bâtir un avenir où l’égalité des sexes est une réalité tangible, où les droits des femmes sont défendus avec vigueur et où chaque femme peut réaliser son potentiel sans entraves», a déclaré  Nadine Nathalie Awanang épse Anato. Elle appelle à construire «un édifice de prospérité, d’inclusion et de durabilité».      

 
GR
 

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