Ce jeudi 4 janvier, le ministre de l’Économie et des Participations, Mays Mouissi, s’est dit préoccupé par la situation de crise et de dysfonctionnement dans laquelle est plongée la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) depuis une demi-dizaine d’années. Une situation qui, selon le membre du gouvernement, ne lui permet pas d’atteindre les résultats escomptés.

Le ministre de l’Économie et des Participations, Mays Mouissi, le PCA de la SEEG, Jean Liévin Idoundou Manfoumbi, le DG de la SEEG, Joël Lehman Sandoungout et le DG du FGIS, Stéphane Mbadinga Ditengou. © D.R.

 

Au vu des difficultés auxquelles fait face la Société d’énergie et d’eau du Gabon et qui ont des conséquences directes sir les ménages gabonais, le ministre de l’Économie et des Participations, s’est entretenu, le 4 janvier 2024, avec le top management de cette entité et le directeur général du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), Stéphane Mbadinga Ditengou.

Ensemble, les différentes parties ont échangé sur le projet de mise en place d’une stratégie de redressement de la SEEG en vue de permettre à l’entreprise d’assurer le service public de l’eau potable et de l’électricité en tout temps sur toute l’étendue du territoire national. Il s’agissait de déterminer rapidement et efficacement les mesures à prendre à court, moyen et long terme pour résoudre les problèmes rencontrés par cette entreprise publique.

En effet, la SEEG est aujourd’hui en proie à de nombreux dysfonctionnements, liés entre autres, à une gouvernance instable ces dernières années, l’absence de maitrise de la masse salariale et des effectifs qui croit d’année en année pendant que le service rendu aux usagers n’est pas au rendez-vous, une prolifération de sous-traitance au sein de l’entreprise, une faiblesse de trésorerie, une inopérabilité de la structure organisationnelle, un service de recouvrement dont les missions sont à redéfinir et la grande problématique de manque de compteurs.

À ces difficultés s’ajoutent : le blocage de tarif depuis l’année 2018, l’augmentation du prix des carburants et des lubrifiants dont les effets indus plombent les finances de l’entreprise, l’accumulation de la dette de l’État.

Face à cette situation, le ministre de l’Économie et de la Participation préconise d’appliquer l’intelligence collective permettant de tirer le maximum de profit d’un processus de décision en un minimum de temps. Ainsi, il a recommandé à ses hôtes de «travailler en synergie avec les partenaires et toutes les parties prenantes de la SEEG afin de trouver des solutions à court, moyen et long terme aux dysfonctionnements qui existent au sein de la structure».

 
GR
 

4 Commentaires

  1. yecci dit :

    Bonjour,
    Je pense qu’il faudrait penser au projet d’électricité de TotalEnergies. Aussi,commencer à penser à utiliser notre uranium (nous avons la plus grande mine au monde) pour une centrale nucléaire afin de produire assez d’énergie pour toute l’ Afrique centrale

    • NGOUAMBALO dit :

      Vous aimez vraiment le Gabon? Trop rêver est dangereux. Avoir l’Uranium à gogo est différent de s’en servir comme on veut mais ni comme on peut.

      Die Kindlichkeit des Denkens der gabunischen Jugend: « Achtung, Auchtung, Achtung.

      • DesireNGUEMANZONG dit :

        « Die kinderlichkeit des denkens der gabunischen jugend: Achtung, Achtung, Achtung » peut se traduire littéralement ainsi : »la puérilité de la pensée de la jeunesse gabonaise: Attention, Attention, Attention ».

        En gardant la nature de la pensée de Monsieur Ngouambalo, il reproche à Monsieur Yecci son manque de maturité d’esprit qui pourrait conduire à des catastrophes.

  2. DesireNGUEMANZONG dit :

    L’énergie nucléaire est dangereuse (Tchernobyl, Fukoshima). Sa gestion réclame des compétences spécifiques (formation des experts en sciences nucléaires) et des protocoles que nous ne maîtrisons pas (gestion des accidents nucléaires et des déchets toxiques).

    Aujourd’hui, dans les pays de l’OCDE, il y a une tendance à fermer les centrales nucléaires (Fessenheim en France par exemple). Avec la transition écologique, un accent particulier est dirigé vers les énergies renouvelables (EnR en abrégé) : géothermie, énergie éolienne, panneaux solaires, hydroélectricité, bois, charbon (comme en Allemagne), etc.

    C’est pourquoi, je ne comprends cet intérêt soudain à vouloir introduire dans notre pays une « saloperie » (pardonnez-moi la trivialité) que l’on rejette dans les pays du nord. Imaginez une catastrophe nucléaire dans un pays couvert à 85% de forêt. Notre forêt est notre richesse et notre avenir. Dans ce cas, il vaut mieux vendre notre uranium à ceux qui en ont un besoin. Surtout ne pas envisager de programme de construction d’une centrale nucléaire. Je ne pense pas qu’on est la « maturité » scientifique pour gérer une telle structure. Thomas Sankara voulait envoyer des burkiné dans l’espace. Mobutu avait conçu un programme de lancement de fusées. Mais ont-ils réfléchis à l’utilité totale pour leur pays?

    Prudence est mère de sûreté. Pour la sûreté de notre pays, il faudrait envisager plutôt un programme d’EnR. Bien plus encore, c’est la question de l’équilibre territorial qui posée. Libreville doit être décongestionner. Sur la façade atlantique, on peut imaginer la pose d’éoliennes. Sur l’Ogouée, on peut réfléchir à un programme de barrages électriques par exemple.

    La question fondamentale est de savoir : pourquoi la SEEG n’arrive pas à satisfaire la demande en eau et en électricité avec un population d’à peine 3 millions d’habitants? La France a plus de 66 millions d’habitants, il n’y a aucune coupure d’électricité ni d’eau.

    What is the problem?

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