Les secteurs eau et électricité ont connu des fortunes diverses à fin mars 2023. Effectuée à travers la dernière Note de conjoncture sectorielle du ministère de l’Économie et de la Relance, l’analyse de ses données indique, s’agissant par exemple de l’électricité, que son indice de production a fléchi à 1,1% sur la période d’étude.

Enfants dans une pompe publique dans la ville de Moanda, au sud-est du Gabon. © Gabonreview

 

A fin mars 2023, selon les chiffres de la dernière Note de conjoncture sectorielle publiée par le ministère de l’Économie et de la Relance, le secteur eau et électricité n’a pas enregistré d’excellentes performances.

Le document officiel indique en effet, concernant la production d’électricité, qu’elle a légèrement augmenté de 0,6% entre le dernier trimestre de l’année 2022 et le premier de l’année en cours. Ce qui s’explique, souligne la Note, par les efforts fournis par la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG). Dans le même temps, les achats auprès de la Société de patrimoine ont reculé sur la période sous revue. Cela s’expliquant par la forte baisse d’activité des opérateurs miniers.

Pour ce qui est de l’eau, l’indice de production a fléchi de 1,1% au premier trimestre 2023. Le repli s’explique là aussi, soutient la Note de conjoncture, par la persistance des difficultés à approvisionner certaines localités en carburant, obérant ainsi l’activité de l’entreprise. En glissement annuel cependant, on enregistre une hausse de la production (+2%).

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Dikando dit :

    Quelle tristesse!
    Rien que l’argent dilapidé pendant les 2 CAN de football aurait pu régler le problème de l’eau et de l’électricité au Gabon.
    Un pays comme le Kenya n’a jamais fait figurer l’organisation d’une CAN dans ses priorités!
    Ils ont d’autres priorités:
    financer les projets structurant pour accélérer l’inclusion économique de ses 50 millions d’habitants…
    Construire des établissements scolaires et universitaires pour sa jeunesse
    Même le grand Nigeria n’a pas organisé deux fois la CAN dans des délais aussi courts comme l’a fait le Gabon…
    Je ne comprendrai jamais pourquoi un petit pays qui n’a même pas réglé les besoins basiques de sa population comme l’eau et l’électricité s’est mis à dilapider ses ressources dans du divertissement.
    Surtout que la magie de ce système fatigant PDG/Bongo c’est que tous les stades(sauf étrangement celui de Franceville) construits pour ces évènements sont hors service et abandonnés dans de hautes herbes!
    Quelle médiocrité écœurante!

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