À moins d’un mois de l’organisation des examens de fin d’année, la ministre de l’Éducation nationale, Camelia Ntoutoume-Leclercq, a eu lundi 22 avril une séance de travail avec l’ensemble des directeurs d’académies provinciales et chefs de circonscription scolaire du pays. Au vu des résultats très moyens enregistrés au certificat d’études primaires (CEP) blanc, le membre du gouvernement les a exhortés à plus d’efforts, avec la collaboration des parents d’élèves, afin de rehausser le niveau des élèves en classe d’examen sur l’étendue du territoire national.

La ministre de l’Éducation nationale, Camelia Ntoutoume-Leclercq, présidant la réunion avec les DAP et les chefs de circonscriptions de l’intérieur du pays, le 22 avril 2024. © Min. Éducation nationale

 

Au regard des résultats très moyens du certificat d’études primaires (CEP) blanc sur l’ensemble du territoire, le ministre de l’Éducation nationale, Camelia Ntoutoume-Leclercq a dirigé une séance de travail le 22 avril 2024 avec l’ensemble des directeurs d’académies provinciales et les chefs de circonscriptions scolaires du pays. Cette réunion tenue à quelques semaines des examens de fin d’année avait pour objectif de faire le point desdits examens.

«Nous sommes à trois semaines du certificat d’études primaires qui va être organisé au niveau national, et lorsque j’ai vu ses résultats qui étaient insuffisants, il a fallu réunir tout de suite en urgence l’ensemble des directeurs d’académies provinciales pour tirer la sonnette d’alarme en disant, on ne peut pas avoir eu autant de facilité pour permettre à nos enfants de bien travailler et avoir les résultats du CEP blanc que nous avons», a martelé Camelia Ntoutoume-Leclercq. 

Le membre du gouvernement a, au cours de cette réunion, exhorté à plus d’efforts aussi bien les responsables d’encadrement que les parents d’élèves, afin de rehausser le niveau des élèves en classe d’examen sur l’étendue du territoire national.

Cette séance de travail, tenue en visioconférence avec les DAP et les chefs de circonscriptions de l’intérieur du pays, a été l’occasion de discuter de certaines difficultés enregistrées dans l’ensemble des établissements du pays, notamment ceux de l’intérieur du pays. En fonction des urgences, le ministre a donné des instructions pour un règlement diligent de certaines de ces difficultés, apprend-on.

Ces examens de fin d’année seront organisés dans un contexte où sur l’ensemble du territoire plusieurs établissements ont un manque d’enseignants dans certaines matières. À quelques semaines de la fin de l’année 2023-2024, chaque établissement use de sa politique pour combler le déficit en enseignant. Au Complexe Nelson Mandela, par exemple, depuis quelques mois c’est l’association des parents d’élèves qui appuie financièrement l’administration scolaire en prenant en charge le paiement des enseignants vacataires. Ce, afin d’assurer une année scolaire complète aux apprenants.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire