Le secrétaire général du ministère de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Jeannot Kalima a lancé officiellement, ce jeudi 27 juillet, les travaux de l’étude relative à l’élaboration d’une stratégie et d’un plan d’action pour l’efficacité énergétique au Gabon, financés à hauteur de 249 millions de francs CFA par le Fonds vert pour le climat.

Le secrétaire général du ministère de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Jeannot Kalima lançant officiellement les travaux de l’étude relative à l’élaboration d’une stratégie et d’un plan d’action pour l’efficacité énergétique au Gabon, financés à hauteur de 249 millions de francs CFA par le Fonds vert pour le climat. © Gabonreview

 

Conscient de ce que l’efficacité énergétique est la stratégie pertinente pour assurer un développement durable et rehausser la résilience urbaine, le Gabon, à travers le ministère de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, s’est décidé, le 27 juillet, à lancer l’étude relative à l’élaboration d’une stratégie et d’un plan d’action visant à améliorer la demande nationale en électricité à travers une transition énergétique passant des combustibles fossiles aux énergies renouvelables.

En effet, dans le cadre de l’Accord de Paris adopté en 2015 et conformément à l’objectif mondial de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), le Gabon s’est engagé à réduire ses émissions de 50% par rapport à un scénario de statu quo d’ici à 2025. Ainsi, dans le cadre de la mise en œuvre de ce gage, le pays, avec la collaboration du groupement des cabinets-conseils en efficacité énergétique Intec & Pescares entend se doter d’outils permettant d’améliorer la demande nationale en électricité à travers une transition énergétique. Mais aussi, l’amélioration de la performance énergétique des équipements.

Les experts du comité efficacité énergétique au lancement des travaux de l’étude relative à l’élaboration d’une stratégie et d’un plan d’action pour l’efficacité énergétique au Gabon. © Gabonreview

«La réalisation de cette étude se justifier par la volonté des plus hautes autorités de l’État, en tête desquelles, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, de fournir à ses compatriotes, une énergie abondante, compétitive et durable dans le strict respect de nos engagements internationaux en matière de protection de l’environnement», a déclaré le secrétaire général de l’Énergie et des Ressources hydrauliques en lieu et place du ministre empêché, soulignant que cette vision de développement durable vise à parvenir à augmenter la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique national et à améliorer l’efficacité énergétique.

Prévue s’étendre jusqu’en mai 2024, l’étude vise quatre activités principales, à savoir : la réalisation d’un audit énergétique dans les secteurs transport, industrie et bâtiments publics, la réalisation d’un benchmark des meilleures pratiques d’efficacité énergétique sur des pays présentant des similarités avec le Gabon, l’identification de trois projets prioritaires suivie de l’élaboration de deux notes conceptuelles et d’une enquête de financement conformément aux procédures du Fonds vert pour le climat et le renforcement des capacités en audit énergétique.

«Nous sommes conscients des enjeux auxquels nous devons faire face en matière de changements climatiques et de sécurité énergétique. Notre rôle en tant que partenaire de prestation du Fonds vert pour le Climat, nous l’assurerons comme par le passé avec sérieux et responsabilité. Nous sommes déterminés à mettre en oeuvre cette subvention avec diligence et transparence en étroite collaboration avec toutes les parties prenantes du projet», a assuré le secrétaire général de la Caisse des dépôts et consignation, Jean Blaise Ipedissy, pour l’atteinte des objectifs de cette étude, dont la soumission de la requête de financement auprès du Fonds vert pour le climat a été initiée en 2017, sous la conduite du Conseil national climat.

© Gabonreview

Face à la multiplicité des paramètres à considérer, pour la définition d’une stratégie et d’un plan d’actions pour l’efficacité énergétique, l’étude d’élaboration de ces différents outils devra déboucher sur l’estimation des gisements de réduction de carbone dans chaque secteur, l’élaboration de la stratégie nationale et le plan d’action d’efficacité énergétique, la formation des acteurs sectoriels aux techniques d’audit énergétique et aux méthodes d’élaboration des requêtes de financement climatique et l’identification d’un projet prioritaire et une requête de financement pour les études complémentaires à lancer.

«Avec le leadership que porte notre pays, notamment grâce à l’engagement du président de la République, Ali Bongo Ondimba, nous devons faire notre maximum pour faire partie de ce processus et nous positionner sur la scène internationale comme un modèle dans l’ère de transition vers des énergies plus propres et plus efficaces, visant à contribuer au développement durable et sobre en carbone au niveau national», a requis le secrétaire permanent national climat, Tanguy Gahouma Bekale.

 
GR
 

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