La direction générale de l’entreprise EGCA construction a lancé le 8 octobre à Libreville, le cycle de discussions avec les représentants du personnel et l’équipe dirigeante, sur les mécanismes de relance de cette entreprise en plein redressement judiciaire.

Le siège de l’entreprise EGCA construction. © D.R.

Sur la demande des représentants du personnel et convaincu de l’importance de l’instauration d’un climat social serein au sein de l’entreprise, la direction générale de l’EGCA construction a lancé le 8 octobre, un cycle de discussions au sein de la société.

Les échanges entre les différentes parties ont essentiellement porté sur les maux qui minent le bon fonctionnement de l’entreprise depuis le redressement judiciaire de 2017. Il s’agit, entre autres, du retard de paiement des salaires, des arriérés des versements de cotisations sociales à la CNSS, du suivi des créanciers et relance des activités. Si les représentants des travailleurs ne nient pas «la situation difficile que connaît de l’entreprise», ils «exigent la mise en place d’un cadre d’échange et de négociation transparent». L’objectif pour eux est de pouvoir accompagner les processus en cours.

« Il a juste fallu que nous pensions initier cette demande de rencontre à l’endroit de la direction générale pour comprendre comment le directeur général, avec son équipe, compte solutionner les problèmes que nous rencontrons dans la gestion de la société et mener la mission qui est la leur. Nous pouvons dire que le plan de relance et de résolution des maux qui minent le bon fonctionnement de l’entreprise, nous satisfait. Et si nous nous accrochons à ce projet, d’ici là, la situation au sein de EGCA ne sera qu’un vieux souvenir », a confié le représentant du personnel, Guy Serge Moussavou.

Au cours des discussions, la direction générale a assuré sa détermination à promouvoir un climat social serein au sein de l’entreprise, mais également à procéder rapidement à la régularisation des situations salariales des employés. «La direction générale se bat pour renflouer les caisses de l’entreprise afin de régler les salaires à temps, et relancer les activités de la société. Il faut que nous le personnel, comprenions que dans l’argent disponible, 70% seront consacrés pour le payement des salaires et 30% pour la réparation du matériel et la relance des activités afin de garantir la pérennité des salaires», a déclaré le coordonnateur administratif d’EGCA, Rodrigue Ngoulou.

La volonté de la direction générale de poursuivre le dialogue demeure, mais pas sous la «menace d’une grève». Ainsi, a-t-elle  proposé d’organiser des réunions de suivi des recommandations chaque trimestre.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Charles Aude Kombila dit :

    Pour les agents Satram que la direction générale a licencié abusivement. Avec des fautes lourde arbitraire.juste pour les volés toute leurs droits.
    Nous demandons réparations… Car les vrais raisons de ses licenciement abusif sont juste des règlements de comptes personnels,abus de pouvoir, la méchanceté humaines gratuite.

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