Ce jeudi 24 août, le Syndicat national des magistrats du Gabon (Synamag) a invité les magistrats à s’abstenir de prendre part ou à s’immiscer dans les activités politiques qui, rappelle-t-il, sont incompatibles avec la charge judiciaire.

Photo de famille des magistrats avec le président du Synamag. © D.R.

 

Au Gabon où en cette période électorale certains magistrats sont vus arborant les couleurs de certains partis politiques, le Syndicat national des magistrats (Synamag) a ce 24 août, interpellé l’ensemble de la communauté judiciaire. «Le Synamag interpelle le supplément d’âme des magistrats en invitant ces derniers à s’abstenir de prendre part ou de s’immiscer dans les activités politiques incompatibles avec la charge judiciaire et au mandat public reçu du peuple gabonais, au nom de qui ils rendent la justice», peut-on lire dans une déclaration signée de Landry Georges Mikala, le secrétaire général du Synamag.

L’obligation de réserve à laquelle ils sont astreints, rappelle-t-il, leur recommande de remplir leur office loin des meetings, des caméras et des déclarations inappropriées qui peuvent prêter à confusion et «détériorer davantage le cordon ombilical qui lie le peuple à l’institution judiciaire». S’il souligne que les magistrats ont le droit de voter et les exhorte à prendre part à la consultation du 26 août, conformément aux lois et règlements en vigueur, à deux jours du triple scrutin, il rappelle que l’institution judiciaire est partie prenante au processus électoral. Notamment en matière contentieuse devant les juridictions de l’ordre administratif. Mais aussi, que la magistrature est en grève depuis décembre 2022.

 

 
GR
 

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