Le secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) a dévoilé le 18 janvier à Libreville, la liste des 52 candidats investis par le parti pour les élections sénatoriales. Une liste basée sur l’arbitrage d’Ali Bongo des résultats des primaires organisés au sein du parti.

Éric Dodo Bounguendza dévoilant la liste des candidats PDG aux élections sénatoriales, le 18 janvier 2020 à Libreville. © D.R.

 

Beaucoup se voyaient investis par le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) pour les élections sénatoriales, à l’issue des résultats des primaires organisés au sein du parti le 16 janvier. Il n’en sera rien, à la lecture de la liste définitive des candidats annoncée par le secrétaire général du PDG, le 18 janvier à Libreville, après arbitrage du chef de l’Etat, président du parti.

Selon Éric Dodo Bounguendza, plusieurs facteurs ont décidé Ali Bongo a porté son choix sur tel candidat plutôt qu’un autre. «Les candidats du PDG ont été retenus pour le militantisme attesté, notamment par le paiement régulier de leurs cotisations, et sélectionnés par leurs pairs conseillers locaux, au terme d’une élection primaire, ouverte et transparente, frappée du sceau de l’égalité des chances et conforme aux principes de la démocratie participative et consultative prônée par le 11e congrès ordinaire du PDG», a affirmé le secrétaire général du PDG.

Résultats des courses, beaucoup de ceux qui sont arrivés en tête dans leurs circonscriptions politiques à l’issue des primaires, n’ont pas été investis pour les élections sénatoriales. Une grosse désillusion pour certains candidats ayant mobilisé des moyens colossaux pour remporter ces primaires et qui, au final, ont été mis de côté. Visiblement, ces primaires visaient surtout à séparer le bon grain de l’ivraie parmi les candidats du PDG.

Comme pour consoler ceux qui n’ont pas été investis à l’issue de l’arbitrage du chef de l’Etat, Éric Dodo Bounguendza a indiqué qu’«il n’y a pas eu de camarades recalés ni de vainqueurs». Selon lui, «il n’y a eu que le parti qui s’est renforcé et s’impose sur l’échiquier politique national, comme locomotive et première force politique du pays». Une posture cavalière qui dévalue la sincérité de la parole donnée au sein  du PDG.

 
GR
 

10 Commentaires

  1. Serge Makaya dit :

    ALLEZ VOUS FAIRE FOUTRE AVEC VOTRE CADAVRE D’ALI BONGO. A NTARE NZAME !! VOUS PRÉPAREZ VOS HOMMES POUR SOUTENIR NOURREDINE EN 2023. ET DERRIÈRE TOUT CETTE MASCARADE SE CACHE LA NÉBULEUSE QU’EST LE QUAI D’ORSAY.

    MAIS BON, LE GABONAIS LAMBDA NE PEUT PAS COMPRENDRE CE JEU D’HYPOCRISIE QUE LES FRANÇAIS SAVENT SI BIEN FAIRE DEPUIS KALA KALA. PITIÉ POUR CE PEUPLE AVEUGLÉ. TANT PIS POUR VOUS. VOUS MÉRITEZ CE QUE VOUS SEMEZ: VOTRE MABOULISME. RESTEZ AINSI POUR LE PLUS GRAND BONHEUR DES FRANÇAIS.

  2. Gayo dit :

    Ali Bongo un looser laisser les urnes s’exprimer? Peut-être le jour où le chien marchera sur deux jambes.

  3. Fille dit :

    Pourquoi donc avoir fait semblant de faire les primaires si on ne les respecte pas ? Pour toutes les élections c’est pareil. Tout est faux semblant et théâtralité. Vous n’êtes pas fatigués ma parole ? Un beau petit pays qui aurait pu être un modèle dans la région, c’est une honte.

    • Irène dit :

      Moi je pense aussi comme Serge Makaya. Il y a derrière ce théâtre d’élection la main mise de la francafrique. Ce n’est pas normal que depuis plus de 50 ans on ne se rend même pas compte que le pays n’évolue toujours pas. C’est le vœu des français qu’il n’y ait pas une vraie démocratie en Afrique en général et au Gabon en particulier.

      Ou nos politiciens sont vraiment aveugles, ou ils sont soudoyes (corrompus). C’est bien triste tout ça.

      • Serge Makaya dit :

        Merci Irène! Ce qui m’attriste davantage c’est de savoir que les mêmes français rigolent quand ils nous voient tomber ou subir leurs manipulations. A Ntare Nzame!

        Et nos intellectuels refusent toujours de rendre responsable le Quai d’Orsay. Pourtant, c’est bien lui qui manipule TOUT. Les hommes changent peut-être, mais le système mis en place par la pourriture de Gaulle demeure et toujours appliqué.

        JE VOUS LE RÉPÈTE ENCORE UNE FOIS, NOUS NOUS TROMPONS DE CIBLE. ATTAQUONS-NOUS AUX INTÉRÊTS DE CES FRANÇAIS* AU GABON, ET VOUS VERREZ QU’ILS ANNONCERONT LA MORT DE BOA.

        *INTÉRÊTS DES FRANÇAIS: où du moins ce qu’ils croient être leur DU dans une terre SUI n’est nullement la leur. Quel insulte au peuple gabonais et même africain, quand nous savons ce qu’ils font dans d’autres pays d’Afrique. A Ntare Nzame. « LE MALHEUR DE L’AFRIQUE C’EST D’AVOIR RENCONTRÉ LA FRANCE »,disait Aimé Césaire. Et il n’avait pas tort.

  4. diogene dit :

    Les chiens ne font pas des chats !

  5. MOUNDOUNGA dit :

    Bjr. Morceau choisit: « Comme pour consoler ceux qui n’ont pas été investis à l’issue de l’arbitrage du chef de l’Etat, Éric Dodo Bounguendza a indiqué qu’«il n’y a pas eu de camarades recalés ni de vainqueurs». Selon lui, «il n’y a eu que le parti qui s’est renforcé et s’impose sur l’échiquier politique national, comme locomotive et première force politique du pays». Une posture cavalière qui dévalue la sincérité de la parole donnée au sein du PDG ». Un Parti qui se renforce en excluant les vrais admis, les vrais vainqueurs. Lorsqu’un pouvoir discrétionnaire place les recalés au dessus des vrais méritants comment qualifié cela ? Amen.

  6. BINGOMA dit :

    Cela prouve à suffisance que ce parti pourri qu’est le PDG ne respecte pas sa base politique. Comment des candidats choisis par la base(conseillers) et victorieux aux primaires se voient recalés pour l’élection finale?
    Nous sommes dans quel pays A TARE NZAME? Il va y avoir de vrais remous le 30.01.21. Certains conseillers feront des choix contraires croyez-moi.

    • Maroga Guy dit :

      les conseillers ne seront pas présent le PDG va imposer les procurations pour se prémunir de tout désagrément.

      Si le vote était libre dans ce pays y compris dans les instances de ce PDG, le mouvement démocratique qui est l’expression libre serait engagé depuis longtemps!!!

  7. Yvette Ndong dit :

    La politique du VENTRE ne rendra jamais service au Gabon. Notre pays a un sérieux retard en TOUT. Et pourtant il a TOUT pour réussir. Voici nos richesses :

    LES RICHESSES DU GABON : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_du_Gabon

    LES RICHESSES DE DUBAI : https://fr.wikipedia.org/wiki/Duba%C3%AF_(%C3%A9mirat)

    EVOLUTION DE DUBAI DE 1990 A 2002 : https://www.researchgate.net/figure/Dubai-cityscape-changes-1990-2005_fig5_240640219

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