Si certains ont vu dans l’annonce de l’interconnexion des réseaux électriques du Gabon et de la Guinée équatoriale la preuve de l’incapacité de notre pays à fournir en électricité une population de moins de 2 millions d’habitants, le ministère de l’Énergie et des Ressources hydrauliques assure qu’il ne s’agit pas d’une quelconque assistance dont bénéficierait le Gabon de la part de son voisin, mais plutôt d’un projet censé renforcer l’intégration sous-régionale.

Pour Pascal Houangni Ambourouet, l’interconnexion des réseaux électriques du Gabon et de la Guinée équatoriale n’est pas de l’assistance. © Com. gouvernementale

 

Le Gabon ne s’apprête pas à être sous assistance énergétique vis-à-vis de la Guinée équatoriale. Pascal Houangni Ambourouet estime en effet que beaucoup ont mal compris l’annonce, lundi 17 février, par le quotidien L’Union du lancement prochain des travaux liés à l’interconnexion des réseaux électriques des deux pays. Dans un communiqué, le ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques assure qu’il s’agit plutôt d’un projet censé renforcer l’intégration sous-régionale, inscrit notamment dans le cadre du protocole d’échange d’énergie électrique sous l’égide du Pool énergétique des États de l’Afrique centrale (PEAC).

Au gouvernement, on présente cette future interconnexion comme une «coopération énergétique avec des contreparties pour chaque État». Mieux, Pascal Houangni Ambourouet la voit comme un «échange de bons procédés» entre le Gabon et la Guinée équatoriale, censé donner «la preuve d’une intégration sous-régionale accomplie» entre les pays.

Financé par la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC), ce projet devrait impacter plusieurs localités du Gabon parmi lesquelles Medzeng, Medouneu, Mitzic et Bitam. D’autres projets d’«échanges énergétiques» sont prévus avec le Congo, le Cameroun et le Sao Tomé-et-Principe.

Directeur technique à la SEEG, Désiré Meba Me Fama, a défendu, lors d’une récente visite du chantier, que «ce projet [d’interconnexion avec la Guinée équatoriale] présente trois aspects positifs, à savoir : la continuité du service, le prix du kilowatt par heure et le développement économique et environnemental».

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Désiré dit :

    Quoi je suis encore là ???

  2. Serge Makaya dit :

    J’ai connu l’époque où le Gabon alimentait en électricité la Guinée Équatoriale. Kié, voir maintenant cette petite Guinée Équatoriale nous alimenter en électricité, c’est quand même une honte. A Ntare Nzame. Pitié. Quand on vous dit que ces Bongo ne sont là que pilleurs poches. Pauvre Gabon!!!

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