Emploi, chômage :  l’agenda, les missions, les procédures du PNPE exposés au Simpex

Engagé dans la promotion des missions de la structure dont il a la charge, le top management du Pôle national de promotion de l’emploi (PNPE) dirigé par Puanne Paulin Moussounda, a échangé ce mardi 10 septembre avec le Syndicat des importateurs et exportateurs (Simpex) du Gabon. Objectif : présenter le plan d’action stratégique triennal 2024-2026 du PNPE baptisé «Réinventer l’emploi», échanger sur les missions de ce bras séculier de l’État en matière d’emploi et amener les entreprises à intégrer les mécanismes et procédures de mise à disposition des ressources humaines.

Les DRH des entreprises membres du Simpex autour du DG du PNPE et du mandataire du syndicat. © GabonReview

Service public de l’emploi, le Pôle national de promotion de l’emploi (PNPE) poursuit son dialogue intensifié avec les représentants des entreprises au Gabon. Après le récent dévoilement de son plan d’action stratégique triennal 2024-2026 baptisé «Réinventer l’emploi» au ministre de tutelle, la direction générale amenée par Puanne Paulin Moussounda a commercé ce mardi, 10 septembre, avec le Syndicat des importateurs et exportateurs (Simpex) du Gabon. Ces entreprises, représentées par leurs directeurs des ressources humaines (DRH) ont été davantage informés sur les mécanismes mis en place pour les aider à avoir de meilleures propositions en termes d’offres de profils de ressources humaines recherchées.

Que fait le PNPE ? Quelle sont les directives à suivre pour pouvoir bénéficier des services du PNPE ? Qu’elle est l’impact du PNPE sur l’action des entreprises ? Telles sont quelques questions auxquelles la rencontre entre la direction générale du PNPE et les entreprises du Simpex a permis d’apporter des réponses. Les discussions ont porté notamment sur les contrats d’apprentissage, puisque chaque entreprise doit embaucher 5% d’apprentis, sur le programme d’accompagnement à l’emploi (PAE) et aussi sur les procédures relatives à la main d’œuvre étrangère ; savoir comment cela se passe et quelles sont les procédures pour que les entreprises puissent «gaboniser» leurs effectifs.

Sa mission étant de faciliter l’accès à l’emploi aux demandeurs d’une part, mais aussi d’identifier et de mettre à disposition des ressources humaines adéquates aux employeurs d’autre part, le PNPE est projeté aux premières loges pour contribuer à réaliser les politiques publiques en matière de lutte contre le chômage. La séance de travail avec le Simpex entre donc dans ce cadre. «Il était question d’apporter toutes les informations à ces opérateurs économiques, notamment sur les différents mécanismes actuellement en cours au niveau du Pôle national de promotion de l’emploi, notamment sur le programme d’accompagnement à l’emploi», a fait savoir le directeur général du PNPE. 

S’inscrivant dans les perspectives de la Transition, le patron du top management du PNPE, s’appuyant sur les données statistiques a souligné que les entreprises doivent être pleinement impliquées dans la réalisation et le renforcement de ces données. 

«Il fallait également répondre à un certain nombre de questionnements de ces opérateurs qui utilisent les différentes plateformes du PNPE, notamment pour ce qui concerne leur demande d’autorisation de la main étrangère», a ajouté M. Moussounda. 

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«Les entreprises sont favorables»

À ce jour, a-t-il indiqué, les dernières statistiques du ministère de l’Économie relèvent qu’il y a 65 000 entreprises actives en République gabonaise. Sauf qu’au niveau du PNPE, la base de données ne dispose qu’environ 1250 entreprises inscrites. Ce qu’il faut rectifier.

Le plan d’action stratégique du PNPE présenté au Simpex repose sur trois axes, à savoir «caractériser les bassins d’Activités et les opérateurs économiques; générer de nouveaux emplois par l’insertion et la reconversion professionnelles et promouvoir les bassins d’activités et les emplois générés». Puanne Paulin Moussounda souligne en cela que la question doit être attaquer sur le terrain. «C’est pourquoi nous nous sommes retrouvés dans un axe un de notre plan d’action stratégique, à savoir le bassin d’activité des importateurs et des exportateurs d’entreprises gabonaises».

Pour le mandataire du Simpex, Damien Baron, «cette réunion a été très enrichissante». «J’en retiens qu’il faut que les entreprises du Simpex, comme les autres entreprises, se rapprochent du PNPE pour qu’il y ait un dialogue actif parce qu’ils ont besoin d’avoir le retour des entreprises et les entreprises ont besoin de l’aide du PNPE», a-t-il dit, relevant que qu’il y a de nouvelles mesures auxquelles les entreprises se soumettent et un renforcement des mesures pour la main d’œuvre étrangère. «Je pense que les entreprises sont favorables, c’est-à-dire à «gaboniser» leur poste. Mais elles ne savaient pas comment procéder vis-à-vis du PNPE», a-t-il observé.

Au terme de ces échanges, le directeur général du PNPE estime qu’il était question pour eux de faire passer le message aux DRH, qui sont au cœur de l’action de ces entreprises, pour dire que «les autorités de la Transition veulent une activité plus grande pour l’emploie de Gabonais». Ils ont dont convenu d’identifier les métiers, les profils qui sont à même dynamiser leurs différentes activités et de mettre en place tous les dispositifs d’accompagnement afin de valoriser la base de données du PNPE constituée des demandeurs d’emploi diplômés et non-diplômés.