Entre étudiants fantômes admis aux examens professionnels de l’Enam et les recrutements frauduleux au sein du ministère de la Culture et des Arts, la Fédération nationale des syndicats des secteurs de la culture et des arts (Fenasyca) appelle à une gestion orthodoxe de ce ministère.

La stèle de l’Ecole nationale d’art et de manufacture (Enam). © D.R.

 

La nouvelle année s’annonce délicate pour la Fédération nationale des syndicats des secteurs de la culture et des arts (Fenasyca) qui devra batailler dur pour faire le ménage au ministère de la Culture et des Arts.

La Fenasyca s’intéresse particulièrement au recrutement de 12 étudiants n’ayant jamais suivi une formation à l’École nationale d’art et de manufacture (Enam) et dont les noms figurent sur l’arrêté portant proclamation des résultats du jury de la Licence professionelle artistique (LPA) et du Diplôme nationale d’expression artistique (DNEA).

Il s’agit de : Essanga Dilann Danel; Ondo Engonga Harold; Essanga Abeye Chimène; Ondo Nguema Yannick Stevens; Assaly Ndzila Stevens; Nzang Assoumou Carine Stella; Obiang Nguema Randy; Nzambi Nzambi Eddy Stevy; Lendoye Astrid; Nzame Larissa; Kidivo Mouika Mélissa Flanelle et Backouyanga Gaelle Orlane.

Si la centrale syndicale exige le retrait immédiat de leurs dossiers du processus de recrutement en cours, elle dénonce également le mécanisme de recrutement frauduleux via le canal de la promotion 2015 de l’Enam, d’une cohorte de 139 personnes. Par ailleurs, elle promet de dévoiler l’identité de ces personnes.

Le président fédéral de la Fenasyca, Christian Mermance N’nang Nsome, appelle le gouvernement à réformer le ministère de la Culture et des Arts pour qu’il devienne un département ministériel plus stratégique et dynamique. Notamment à travers des recrutements directs, la création des corps des métiers de la culture et  la mise en place de la Commission permanente du dialogue social au ministère de la Culture et des Arts.

 
GR
 

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