Si le FMI a consenti un accord de trois ans avec le Gabon pour l’aider à financer ses réformes et à faire face à la crise sanitaire actuelle, ce nouvel endettement ne réjouit pas l’ancien candidat à la présidentielle de 2016 qui a traité du sujet au cours d’une récente réunion de son cabinet à Libreville. Le chef de file de la Coalition pour la nouvelle République (CNR), qui continue de se présenter comme le «président élu du Gabon», se donne pour défi d’y mettre fin.

Ping Jean, lors de la réunion de son cabinet, le 8 juin 2021, à Libreville. © Facebook

 

Alors que le Fonds monétaire international (FMI) vient d’officialiser son accord avec les autorités gabonaises sur un programme de trois ans au titre du Mécanisme élargi de crédit (MEDC) pour soutenir la politique économique et les efforts de réformes du gouvernement dans le but de «renforcer la réponse du pays à la pandémie de Covid-19 et à jeter les bases d’une croissance forte, durable et inclusive». Au domicile et permanence politique de Jean Ping dans le 1er arrondissement de Libreville, 24 heures avant, la question de l’endettement du Gabon était au centre de la réunion de cabinet de celui qui continue de se présenter comme le «président élu du Gabon».

Le mardi 8 juin en effet, l’ancien candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2016 a abordé le sujet de ce nouvel appui du FMI comme un danger pour le Gabon. Mercredi 9 juin, sur sa page Facebook, il a en effet regretté que «l’endettement est devenu une fin en soi» pour les autorités gabonaises, alors même que, selon lui, celui-ci reste «sans bénéfice réel pour les populations, dans aucun domaine».

Aussi, a-t-il fait savoir que «sortir de cette impasse est pour [lui] un défi de rigueur à relever, pour le redressement maintenant et pour les nouvelles générations». Il voit d’ailleurs d’un mauvais œil que, dans ce conte, le Gabon a bénéficié d’une succession de dérogations du FMI dans l’exécution du programme depuis 2017 jusqu’en 2020.

 
GR
 

10 Commentaires

  1. Serge Makaya dit :

    Merci Mr le président du Gabon.

  2. Victor dit :

    « … de celui qui continue de se présenter comme… » Oui, c’est le président de la république.

    Jusqu’à quand allons nous être ridicule avec ceux qui usurpent le pouvoir depuis 1967 ? Il nous faut arrêter cette mascarade. Oui, Jean Ping est bien le président élu du Gabon.

  3. Jean .jacques dit :

    Un voyou tu peux bien rêver jamais ton vueullard deviendra pdt du Gabon.

  4. Ulys dit :

    @Victor, il suffit effectivement à ce peuple de se soulever, marcher er demander que cesse désormais ces mascarades à répétition.

    Quand je lis certains qui disent souvent qu’on se répète ici, mais ce pouvoir usurpateur fait quoi de plus si ce n’est que de se répéter aussi dans sa position de voleur d’élections à répétitions cherchant à blanchir sans cesse ses fraudes. Jusqu’à quand ce théâtre va se poursuivre svp ?

    Nous peuple gabonais devrions arrêter tous les Bongo-Valentin pour cette comédie qu’ils ne cessent de faire nous faire subir depuis plus de 55 ans.

    Nous devons et pouvons arrêter ça.

  5. Julien dit :

    Jean Ping, tu es le seul vrai résistant aujourd’hui. Si tu arrêtes ton combat pour libérer le Gabon, moi gabonais Je quitterai définitivement mon pays pour un autre d’Afrique. Je ne tolère plus les traîtres et les mascarades électorales. Voilà qu’une nouvelle mascarade se profile à l’horizon 2023, non pour Ali Bongo qui est bien HS, mais pour Nourredine Valentin dont la mère adoptive Sylvia Bongo-Valentin tire les ficelles avec d’autres forces obscures.

  6. Roger dit :

    Pauvre Jean .Jacques. Je n’en dirai pas plus.

  7. jean blémont dit :

    ce type s’est gavé pendant le règne de bongo père, et il vient maintenant essayer d’etre le roi à la place du roi, et aucun gabonais n’a compris cela ??????
    mais vous ètes grave vraiment!!!!!
    vous venez en permanence vous plaindre des voleurs qui vous gouvernent, et vous etes heureux de vouloir en remettre un autre au pouvoir.
    vous méritez vraiment d’être tondus, rasés, et volés jusqu’au dernier sou.
    a ce niveau de nullité, il n’y a plus rien a faire.

  8. MOUNDOUNGA dit :

    Aussi, a-t-il fait savoir que «sortir de cette impasse est pour [lui] un défi de rigueur à relever, pour le redressement maintenant et pour les nouvelles générations». Ok mais ce qu’il ne nous dis pas c’est les moyens avec lesquels il compte le faire. Wait and see. Amen.

    • Paul Bismuth dit :

      Il n’a jamais eu de projet pour le Gabon en dehors d’être calife à la place du calife. Tout ce qu’il sait faire c’est produire des formules creuses et exciter la plèbe contre les métèques (sans nuance aucune), comme en 2016. In fine c’est un personnage sans grand intérêt qui finira dans les poubelles de l’histoire, à l’instar de son ex beau-père.

  9. Paul Bismuth dit :

    Un vrai démagogue, cet homme.

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