Référence dans l’enseignement pré-primaire, primaire et secondaire, le complexe scolaire Michel Dirat renforce ses acquis tout en se projetant vers l’avenir. Nouveau système pédagogique, numérisation des enseignements et conditions d’études, expansion au-delà de Libreville… le complexe scolaire nourrit de belles ambitions qui s’annoncent déjà prometteurs pour les apprenants.

Façade avant du complexe Michel Dirat à Montagne Sainte, dans le 3e arrondissement de Libreville. © Gabonreview

 

La directrice du groupe Michel Dirat/Bambino Village, Milan Pascale. ©
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Établissement privé d’enseignement général composé de trois cycles (pré-primaire, primaire et secondaire), Michel Dirat jouit d’une belle renommée depuis une vingtaine d’années. Loin de s’asseoir sur ses lauriers, ce complexe scolaire situé dans le 3e arrondissement de Libreville nourrit de belles ambitions. Un horizon déjà à portée de main, avec la matérialisation de certains projets parmi lesquels, la fusion avec Bambino Village, un groupe scolaire spécialisé dans l’enseignement maternel et primaire, localisé dans le 6e arrondissement de la capitale gabonaise.

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«Cette fusion permettra au groupe Michel Dirat/Bambino Village de devenir plus important, même si à l’heure actuelle il compte que six écoles», a souligné la directrice du groupe et fondatrice de Bambino Village. «Le but de Bambino Village était de tendre vers le secondaire, c’est donc chose faite avec cette fusion. Cela représente un avantage certain pour les élèves de Bambino Village, dont le cours moyen était la dernière classe. Dorénavant, ces derniers auront la possibilité d’avoir la 6e sur Michel Dirat. Une continuité qui devrait rassurer les parents dans la mesure où la course à la 6e, classe très demandée, est souvent très disputée en début d’année scolaire», a affirmé Milan Pascale.

Le responsable pédagogique pré-primaire/primaire, Jean Paul Mouékoukou. © Gabonreview

Le complexe Michel Dirat se verra tout aussi renforcer par ce partenariat, qui lui permettra certainement de briller davantage avec les nombreux projets en cours de réalisation. A l’instar de la mise en place d’un nouveau système pédagogique, basé sur la double certification. Un ambitieux projet démarré cette année dans les classes de 6e. «Lorsque ces élèves arriveront en 3e, ils auront été formés aux deux programmes et pourront passer soit le DNB français, soit le BEPC gabonais, ou alors les deux examens», a indiqué le responsable pédagogique collège/lycée de Michel Dirat.

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«Ces mêmes élèves, une fois qu’ils arriveront en Première, ils pourront passer les anticipés dans l’optique du baccalauréat français. Et, en Terminale, ils auront la possibilité de passer le bac français d’abord et, ensuite, le bac gabonais quelques semaines plus tard», a ajouté Jean Claude Lisson. Cette mutation accorde également une place de choix à l’enseignement numérique, avec l’utilisation des tablettes et tableaux interactifs. «Dans cet optique, les enseignants seront formés à l’utilisation de ces tableaux. Une mission confiée à notre Information Technology (IT) Manager (responsable des ordinateurs, des serveurs et des réseaux, ndlr)», a indiqué Jean Claude Lisson.

L’Information Technology Manager, Landry Nzé. © Gabonreview

En effet, Michel Dirat souhaite clairement s’arrimer aux standards des établissements modernes, qui embrassent de nouveaux outils permettant aux élèves d’apprendre plus facilement ; et, aux enseignants d’être plus efficaces. «L’ère du numérique nous offre plusieurs techniques à même d’améliorer la performance des élèves et des enseignants», a affirmé l’IT Manager de Michel Dirat. «Dès cette année, nous allons avoir l’introduction du numérique dans l’apprentissage des cours (…) Nous aurons des projets dans les domaines de la retouche photo, le montage vidéo et bien d’autres. Cette année, quelques classes pilotes qui accèderont à tous ces programmes avec la 6e à cause de la double certification, la 3e et la Terminale, qui sont des classes d’examens», a révélé Landry Nzé.

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Cet ambitieux projet nécessite cependant de solides fondations. «C’est pour cette raison qu’au niveau du primaire, nous avons instauré des programmes qui constitueront le socle du nouveau système que nous sommes en train de mettre en place. Pour la double certification, il faut des bases acquises dès le primaire», a souligné le responsable pédagogique pré-primaire/primaire. Selon Jean Paul Mouékoukou, la mise en place du nouveau système pédagogique repose sur certains ratios : 5% de l’actuel programme gabonais, 80% de l’Approche par compétences de base (APC)  et 15% du programme français.

«Ce système permet clairement aux bénéficiaires d’être sensiblement au-dessus de ceux qui n’auront pas bénéficié de la double certification. Par ailleurs, pour les enfants en provenance d’autres établissements, inscrits en classes de 6-5e, ils seront mis à part dans une espèce de programme parallèle, pour leur donner les bases de la double certification. Cela sera effectif dès ce mois de novembre. Nous avons certains enseignants qui sont doublement certifiés, voire triplement certifiés. Il y a également un grand volet formation continue que nous mettons en place pour nos enseignants qui ne connaissent que le système gabonais», a déclaré Jean Paul Mouékoukou

Le responsable pédagogique collège/lycée, Jean Claude Lisson. © Gabonreview

Ce redéploiement stratégique, le groupe Michel/Dirat compte le faire bénéficier à d’autres villes du pays. «Nous avons des projets, il ne reste plus qu’à les réaliser. Nous envisageons par exemple l’ouverture d’un établissement à Port-Gentil, un collège-lycée à Angondjé, dans la commune d’Akanda. D’autres projets sont à l’étude, mais nous en parlerons au moment opportun», a souligné Milan Pascale qui précise que cette bénéfique mutation ne va nullement renchérir les coûts de scolarité. Ceux-ci sont accessibles à toutes les couches sociales. «Nos structures sont modernes, innovantes, les enfants travaillent dans de très bonnes conditions et cela a un coût. Mais bien évidemment nous sommes tous Gabonais, et notre souhait est que même les couches sociales moyennes accèdent au groupe Michel Dirat/Bambino Village».

A cet effet, a-t-elle précisé, «des efforts ont été faits à ce niveau et dorénavant, nous sommes bien plus accessibles que d’autres établissements du même standing que le nôtre. Par ailleurs, nous sommes également à l’étude d’une offre «low-cost», avec des conditions d’études et d’enseignement au-dessus de la moyenne, mais à des coûts encore plus accessibles pour les couches modestes». L’horizon s’annonce véritablement dégagé pour le groupe.

 
GR
 

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