Au cours d’une conférence de presse, ce vendredi 5 avril, le comité d’organisation du Salon régional de l’entreprenant du droit Ohada (Saredo) a annoncé la deuxième édition de cette rencontre. Organisée du 8 au 12 juillet à Dakar au Sénégal, cette édition s’articulera autour de six grands événements pour bâtir une économie endogène capable de faire face aux défis de la mondialisation. 

Des membres du comité d’organisation, dont Benita J. Diane Djambo et Cyrus Essoukou-Mato, le 5 avril 2024 à Libreville. © GabonReview

 

Après la première édition à Cotonou au Bénin en juillet 2023, la deuxième édition du Salon régional de l’entreprenant du droit Ohada (Saredo) «sera organisée cette année 2024 à Dakar au Sénégal du 8 au 12 juillet», a annoncé, ce vendredi 5 avril, Cyrus Essoukou-Mato le vice-président du comité d’organisation. Selon Benita J. Diane Djambo, coordonnateur adjoint du projet, cette seconde édition sera ponctuée par six grandes activités, dont la Conférence sur la diplomatie économique avec pour objectif principal de fédérer les stratégies de développement des pays membres de l’espace Ohada et les partenariats économiques sur la question de la formalisation du secteur informel.

Animée par l’ambassadeur Fodé Seck, l’idée est d’intégrer le secteur informel et l’entreprenant dans la vision d’une nouvelle approche des relations diplomatiques. Notamment en Afrique pour prendre en compte les réalités du continent. Des formations sur le statut de l’entreprenant dans les cinq secteurs d’activité identifiés par l’Ohada ; des panels comme cadre de réflexion pour mettre en place des mécanismes de formalisation de l’entreprenant et leurs enjeux sur le secteur informel ; un brunch des investisseurs avec des entreprises leaders africaines pour le financement et l’accompagnement des entreprenants. Mais aussi, la première assemblée générale du Haut conseil de l’entreprenant créé à Cotonou.

Puis la foire d’exposition consacrée au savoir-faire des entreprenants. «La particularité de cette édition est la journée dédiée désormais à l’entreprenant : la Journée africaine de l’entreprenant (JAD)», a déclaré Benita J. Diane Djambo. Le Saredo, dit-elle, «a pour ambition de faire émerger la question de la transition de l’économie informelle vers l’économie formelle comme une priorité pour l’efficacité des politiques publiques et la réalisation des objectifs de développement des pays africains». L’objectif stratégique, a-t-elle ajouté, «est de créer les conditions d’émancipation des nouveaux pôles de développement de l’Afrique par la promotion et le positionnement de l’entreprenant».

Avec ces activités, le Saredo espère aboutir à des politiques de transition vers une économie favorable en Afrique particulièrement à travers le statut de l’entreprenant en droit Ohada. «Nous voulons cette année susciter la formalisation du secteur comme un levier puissant de développement de nos économies africaines», a commenté Benita J. Diane Djambo. Selon elle, la formalisation du secteur est appelée à adopter des mesures permettant de canaliser les fonds hors du système bancaire. Le Saredo regroupe 17 pays de l’espace Ohada.

 
GR
 

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