Les entrepreneurs de la capitale économique, Port-Gentil, étaient en séance de travail, le 23 mars, avec les directeurs généraux du ministère de la Consommation et de la Lutte contre la vie chère. En ligne de mire : l’organisation d’une foire expo-vente afin de promouvoir l’entrepreneuriat local et national. 

Les participants à la réunion préparatoire de la prochaine foire expo-vente de Port-Gentil. © Gabonreview

 

Dans l’optique de l’organisation prochaine d’une foire expo-vente à Port-Gentil, les directeurs généraux du ministère de la Consommation et de la Lutte contre la vie chère, sur recommandations de Yves Fernand Manfoumbi, ministre du Commerce chargé de l’entrepreneuriat national et de l’économie sociale, se sont réunis, le 23 mars, dans la capitale économique. Il était question de s’entretenir avec les entrepreneurs de la cité pétrolière. Le but : promouvoir pendant cette foire les produits du terroir.  

«Le but de notre mission était de prospecter avec la possibilité de mettre en avant, l’organisation d’une exposition-vente des produits locaux. On veut que ce soit perpétuel cette exposition-vente. Ceux sont des auto-entrepreneurs qui vont continuer l’activité, et on voudrait que ce soit également dans la durée», a déclaré le directeur de la Lutte contre la vie chère.

Cette organisation permettra aux différentes coopératives, associations et ONG de mettre en exergue leurs produits transformés localement, afin d’apporter une valeur ajoutée à l’économie du pays. «Ce que je retiens, c’est la prise de conscience de l’État sur le travail de l’entrepreneur, et l’encouragement des autorités pour que nous allions de l’avant. Sur tous les plans de l’artisanat, nous devrons être accompagnés par l’État», a laissé entendre la présidente de la Confédération des artisans et des petites entreprises de l’Ogooué-Maritime (Capeg), Rita Béal. Elle ajoute leur dessein porte sur l’essor de l’Ogooué-Maritime.

© Gabonreview

Cette foire exposition-vente entre dans le cadre des politiques gouvernementales promues par les plus hautes autorités, en têtes desquelles le président de la République Ali Bongo Ondimba, dont la volonté est de créer 100 000 auto-entrepreneurs à travers le pays. Durant les échanges, les deux parties ont débattu des questions de parafiscalité gangrenant l’économie portée par les jeunes. «Avec la collaboration de la mairie, nous allons organiser cet événement. Nous avons pris bonne note des problèmes parafiscaux, qui ne sont pas des problèmes nouveaux», a déclaré le directeur général de la Lutte contre la pauvreté.

Il laisse entendre qu’«avec la mise en place, au sein du gouvernement des départements chargés de la vie chère, des solutions sont en train d’être prises afin de régler ce problème».

 
GR
 

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