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Entretien routier : Le Faner pointe le bout de son nez
Le Conseil des ministres a adopté, 16 mars à Libreville, le projet de loi portant création du Fonds autonome national d’entretien routier (Faner). Cette nouvelle entité aura pour mission d’administrer les ressources et exécuter les dépenses relatives à l’entretien du patrimoine routier national.
Le Conseil des ministres a adopté, 16 mars 2020 à Libreville, le projet de loi portant création du Faner. © Gabonreview
Bonne nouvelle pour le réseau routier national. Le Conseil des ministres, tenu le 16 mars, a adopté le projet de loi portant création du Fonds autonome national d’entretien routier (Faner). «Ce texte vise la mise en place d’un mécanisme de financement sûr, fiable et pérenne, garantissant une disponibilité immédiate des ressources et un paiement rapide et régulier des entreprises engagées dans l’entretien routier», a expliqué le conseil des ministres.
Établissement public à caractère industriel et commercial doté de l’autonomie administrative et financière, le Faner aura pour d’administrer les ressources et exécuter les dépenses relatives à l’entretien du patrimoine routier national. La création de cette entité sonne comme un désaveu de l’Agence nationale des grands travaux d’infrastructures (ANGTI) qui, jusqu’ici, gérait les fonds destinés à l’entretien routier.
Le Gabon compte 9200 km de routes tracées sur toute l’étendue du territoire. 1500 km seulement sont bitumés, dont 700 km en mauvais état. Plusieurs activités sont impactées dont le secteur forestier et le secteur des transports, notamment de personnes et de marchandises.
5 Commentaires
ENCORE UNE NOUVELLE AGENCE DE DETOURNEMENTS DES FONDS PUBLIC, POURQUOI EN FONDER CETTE AGENCE ET DIRE QUE LE MINISTERE DES TRAVAUX PUBLIC, QUI FAISAIT SES TRAVAUX EST ENCORE PRESENT DANS NOTRE PAYS ET BIEN PLACE POUR EN REPRENDRE LES REGNES..
ENCORE UNE AGENCE QUI VA AVOIR POUR DIRECTION LA PRESIDENCE.. COMME LA PLUPART DES AUTRES COMME ANGTI , L’ANNUTC ET LES AUTRES…
NOUS AVONS UN MINISTERE DES TRAVAUX PUBLIC QUI A DES SPECIALISTES BIEN PLACER POUR REPRENDRE CE DONT LES INGENIEURS DE CE MINISTERE ONT ETE FORME.
IL Y A DES GABONAIS DANS CE MINISTERE QUI AIMENT ENCORE LEUR PAYS ET SERONT PRET POUR FAIRE CE BOULOT.
POUR MOI QUOI
ENCORE UNE NOUVELLE AGENCE DE DETOURNEMENTS DES FONDS PUBLIC, POURQUOI EN FONDER CETTE AGENCE ET DIRE QUE LE MINISTERE DES TRAVAUX PUBLIC, QUI FAISAIT SES TRAVAUX EST ENCORE PRESENT DANS NOTRE PAYS ET BIEN PLACE POUR EN REPRENDRE LES REGNES..
ENCORE UNE AGENCE QUI VA AVOIR POUR DIRECTION LA PRESIDENCE.. COMME LA PLUPART DES AUTRES COMME ANGTI , L’ANNUTC ET LES AUTRES…
NOUS AVONS UN MINISTERE DES TRAVAUX PUBLIC QUI A DES SPECIALISTES BIEN PLACER POUR REPRENDRE CE DONT LES INGENIEURS DE CE MINISTERE ONT ETE FORME.
IL Y A DES GABONAIS DANS CE MINISTERE QUI AIMENT ENCORE LEUR PAYS ET SERONT PRET POUR FAIRE CE BOULOT.
James a tout à fait raison. Un EPIC (Établissement public à caractère industriel et commercial ) qui servira à détourner l’argent pour la prochaine campagne présidentielle.
Ce gouvernement montre une fois de plus son incohérence et son incompétence. Le baril de pétrole se situe sous les 30 dollars alors que le budget avait été bâti sur la base d’un baril à 70 dollars. On voit bien les pertes mais à côté on crée encore des structures qui mettent à mal les finances publiques.
Dieu ne vous a pas permis de faire ce que vous êtes en train de faire. OBO vous a laissé cette dernière sortie pour que chaque matin en allant dans vos ministères vous sachiez ce que vous devez faire.
Les données publiées ici sont juste effarantes: 9200 km de toute et 1500 seulement bitumées. J’ajouterai pour un petit pays pétrolier et depuis 1960.
Il faut que ALI BONGO et ses ministres arrêtent avec les expérimentations bidons, inutiles, du divertissement. Que fera le Fader de plus que le fameux FER n’a pas su faire? Le problème n’est pas au niveau des structures. Il est au niveau des hommes et dans de la manière dont est menée la politique du pays. Quand certaines personnes au sommet volent, mènent des actions répréhensibles au vu et au su de tous sans être inquiétées, sans se gêner, il n’ y a pas de raison que les gens d’en bas fassent autrement. On vole trop dans le pays. La politique ça sert à ça au Gabon. C’est comme ça malheureusement que tout le monde le perçoit. Parler de la route au Gabon est une vraie rigolade. Ailleurs on investit dans la construction de routes durables, des autoroutes, au Gabon on parle d’entretenir des pistes d’une autre époque. Il faut que les ministres aillent voir ce qui se fait au Cameroun voisin, qui a 12 fois plus d’habitants pour un budget annuel qui est à peine le double de celui du Gabon. Au Congo Brazzaville, en Guinée Equatoriale et au Tchad pour rester dans la CEMAC l’évolution en matière de routes modernes est clairement visible. L’exécutif gabonais avec son manque de vision n’accorde pas une importance au développement réel de l’arrière pays, qui passe par des routes modernes dignes de ce nom. Tous ces fils et filles de villageois au pouvoir, pourtant issus de cet hinterland pensent aujourd’hui que le Gabon c’est Libreville. Résultat le pays malgré ses énormes revenus (parmi les plus grands revenus par habitant d’Afrique) demeure un nain qui ne sait pas comme on amorce un réel développement. C’est pas une prophétie, mais le FADER est une connerie de plus qui ne réglera rien. C’est un autre stratagème avec de nouveaux acteurs pour détourner l’argent public. Avec cet argent destiné à l’entretien de routes impraticables et hors normes, on ferait mieux de construire progressivement des routes durables comme le font les pays voisins. On doit arrêter d’inventer des recettes miracles, le problème de la route est d’abord celui de la volonté des hommes, pour utiliser une expression « politicienne » je dirai la volonté des »plus hautes autorités ». Que le Gouvernement sache que le Gabon est aujourd’hui la risée de la CEMAC sur cette question. C’est une honte.
La honte quand on en a conscience permet d’avancer, il n’est jamais trop tard.
Éveille-toi Gabon
Ni fait ni à FER