Comme promis lors du lancement de ce concours des meilleurs plans d’affaires dans le secteur du numérique, les 10 lauréats du eStartup Challenge vont officiellement se partager l’enveloppe de 300 millions de FCFA réservée aux vainqueurs dans le but de les accompagner jusqu’à la matérialisation de leurs différents projets.

Les représentants des 10 équipes lauréates et Dr Raphaël Mezui Mintsa, le 17 juin 2021, à Libreville. © D.R.

 

À la suite de la cérémonie de remise des prix organisée à Libreville en avril dernier, les lauréats sont en passe de rentrer en possession de l’aide financière promise par les organisateurs du «eStartup Challenge». Le ministère de la Communication et de l’Économie numérique et son partenaire, la Banque mondiale, avaient en effet mis en jeu une enveloppe de 300 millions de FCFA à partager entre les gagnants de ce concours du meilleur plan d’affaires dans le secteur du numérique. Le 17 juin, les 10 lauréats de la compétition ont signé leurs conventions avec le projet eGabon.

«Ce contrat permet de matérialiser de manière formelle le mode de gestion et l’accompagnement de ces lauréats», explique Dr Raphaël Mezui Mintsa. Le directeur général de la Promotion de l’Économie numérique qui représentait l’État gabonais à cette signature des conventions n’a pas manqué de renouveler ses félicitations et ses encouragements aux lauréats qui, selon lui, se doivent de «travailler, de redoubler d’efforts» afin de parvenir à la matérialisation de leurs différents projets. L’objectif étant de parvenir à la création d’entreprises qui embauchent, paient leurs impôts et accompagnent le Gabon dans sa transformation numérique, notamment au bénéfice de l’administration publique, de la santé et de la formation.

Orientés essentiellement vers la e-santé, la e-industrie et le e-service, les lauréats bénéficieront d’un accompagnement de 12 mois dans des incubateurs spécialisés tels que : Ogooué Labs pour les lauréats de la catégorie dite «en démarrage», et la SING pour les lauréats de la catégorie «en croissance».

«Leur passage dans ces incubateurs gabonais devrait leur permettre d’améliorer leur business plan ou encore d’apprendre des méthodes qui permettent aux entreprises de tout secteur d’explorer de nouveaux modèles économiques et d’élargir leur espace de développement, pour enfin mettre leur produit à disposition sur le marché national et international», explique-t-on rue Pecquer, au siège du projet eGabon, à Libreville.

 
GR
 

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